Une augmentation du salaire minimum garanti (Smig) de 7% dans le secteur privé pour les travailleurs actifs ainsi qu’un ajustement des pensions de retraite sont prévus à partir du mois prochain, avec effet rétroactif à compter du 1er mai 2024, et une deuxième augmentation de 7,5% à compter du 1er janvier 2025 avec également un autre ajustement des pensions de retraite. Environ un million de retraités bénéficieront de ces augmentations.
Le Président de la République, Kaïs Saïed, a reçu hier soir au Palais de Carthage M. Kamel Maddouri, ministre des Affaires sociales.
Cette réunion a abordé plusieurs sujets, dont la décision d’une augmentation de 7% du salaire minimum garanti (Smig) dans le secteur privé pour les travailleurs actifs, à partir du mois prochain, avec effet rétroactif à compter du 1er mai 2024, et une deuxième augmentation de 7,5% à compter du 1er janvier 2025, qui entraînera un ajustement des pensions des retraités du secteur privé avec également un effet rétroactif, à compter du 1er mai 2024, ainsi qu’un deuxième ajustement à partir du 1er janvier 2025. Une mesure qui concernera environ un million de retraités
La réunion a également longuement discuté de la question de la sous-traitance dans les secteurs public et privé et des contrats à durée déterminée. Le Président de la République a souligné que ces questions ne peuvent être résolues que d’une manière radicale qui rompe complètement avec le passé et couper également l’herbe sous le pied de ceux qui veulent profiter de cette période en recrutant des travailleurs à la place d’autres afin que ces nouvelles dispositions ne leur soient pas appliquées.
Le Chef de l’Etat a déclaré qu’il est nécessaire de prendre en compte ces situations dans les textes qui seront élaborés pour de tels cas afin de barrer la route à quiconque cherche à priver les travailleurs de leurs droits légitimes. Le Président de la République a souligné que la volonté est ferme et doit être incarnée dans une nouvelle législation visant à abolir toutes les formes de travail précaire et de trafic de main-d’œuvre, conformément aux dispositions de la Constitution qui visent à garantir les droits fondamentaux du travailleur et les droits de chaque citoyen, homme et femme à travailler dans des conditions décentes et avec un salaire équitable.