Accueil Culture Au FIH : Si Lemhaf et Nawa enflamment Hammamet

Au FIH : Si Lemhaf et Nawa enflamment Hammamet

 

Le théâtre de plein air de Hammamet a vibré dimanche soir au rythme de près d’une heure trente de rires, de danses, de chants décalés en dialecte tunisien, mêlés à des sonorités électro, rock-pop, le tout servi par «Si Lemhaf».

Le mot de bienvenue du leader du groupe, le chanteur, auteur et compositeur Mahdi Seghaier, a été déjà annonciateur d’une fête euphorisante, alimentée en énergie drainant de très nombreux festivaliers en grande partie très jeunes, à l’image de ce groupe tunisien hors-pair, qui s’est produit pour la première fois sur cette scène il y a 12 ans. Un souvenir que Mahdi et le manager Mondher (compositeur, guitariste, réalisateur) n’ont pas hésité à rappeler. Moment phare qui marque un tournant dans leur carrière et les propulsera jusqu’en 2024, les rendant plus autonomes, connus et créatifs. Accueillant sur scène la chorale féminine hammametoise «Nawa», le chant se mêle au répertoire éclectique du groupe, qui, pour sa soirée, n’a cessé d’osciller entre anciens morceaux et des inédits dont les morceaux les plus connus inspirés du dialecte tunisien comme «Fok Aad», «Bellar», «Addiheli», «Bahi», «Ahlem», «Habbit» ou encore «Hannini» qui ont bien retenti.

En effet, le groupe de pop tunisien «Si Lemhaf» chante d’une manière décalée, légère, touchant les aléas de l’époque et les préoccupations de la jeunesse.

Un groupe qui, à travers ses textes basés sur une écriture urbaine contemporaine et qui se mêle à des sons électroniques, accompagne les jeunes dès leur plus tendre enfance, jusqu’à leur insertion dans la vie adulte. Ils chantent leur appartenance culturelle, la patrie, l’amour, les amitiés, la famille, etc.

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