Aujourd’hui, 24 juillet, démarre la cinquième édition du festival du tourisme sportif et culturel, à l’initiative de l’Association «al-Irada pour la culture et le développement à Srandi» dans la délégation de Djerba-Adjim et qui se prolongera jusqu’au vendredi, avec le concours de l’agitateur patenté et permanent Azdine Ben Yacoub.
Il est bien tard, dira-t-on, pour faire la promotion d’un événement qui a pour cadre un lieu dit fort improbable, même si son programme ne manque pas d’une «sympathique» impertinence. Qu’on en juge : les festivités auront débuté à 8h00 par l’inauguration d’une foire avec la participation d’exposants présentant divers produits locaux et régionaux. Une heure plus tard, lancement d’un «grand tournoi de pétanque».
Demain, jeudi, la fête de la République sera célébrée, à partir de 16h00 par le départ du «20 km trail de Srandi» pour ainsi dire, en prélude au lancement des Jeux olympiques Paris 2024 qui seront, tenez-vous bien, en duplex avec Srandi grâce à un tour de force du magicien Ben Yacoub. Une réplique de la flamme olympique ouvrira même la voie aux Foulées Olympiennes du 7 km pour tous après lecture par des jeunes du village de la Charte Olympique ! A l’arrivée, tout le monde héritera de médailles, y compris celles des JO officiels, et de divers cadeaux. Rien moins que ça…
Le troisième jour, la clôture se fera à 17h00 au musée de Guellala qui accueillera un colloque-débat sur le tourisme sportif et les valeurs olympiques.
Ouvrir des horizons devant la jeunesse de Srandi
A ceux qui objecteraient qu’il y a trop de «festivals» sur la place, les organisateurs opposeraient l’argument de l’originalité de la programmation, voire son «insolence». Oui, pourquoi pas ? Azdine y voit, lui, une initiative qui vient en renfort aux efforts d’une île et d’un pays qui ambitionnent d’améliorer leur positionnement sur l’échiquier touristique méditerranéen, grâce à un patrimoine insuffisamment promu et que l’inscription récente sur la liste du patrimoine mondial de l’Humanité de l’Unesco devrait booster de concert avec le legs de la Francophonie dont ils ont organisé le sommet de 2022.
Surtout, l’association al-Irada tient à rappeler que son action ne se limite pas à cette seule activité saisonnière à laquelle elle s’adonne pour la cinquième année consécutive. Elle cite à ce propos ses clubs actifs toute l’année dans des domaines divers, à caractère culturel, scientifique ou ludique, car sa principale ambition est de participer à la soustraction de la jeunesse de Srandi aux écueils de la rue, en lui ouvrant des horizons de découvertes, de créativité, d’initiatives et de loisirs. Une préoccupation maintes fois répétées au cours de la rencontre organisée lundi dernier par les soins de Ben Yacoub avec des journalistes de la capitale.
