Les jours passent. Le nombre des estivants augmente dans la presqu’île de Zarzis. Et, malheureusement, les accidents routiers, les incendies et les drames maritimes s’accentuent aussi de jour en jour. Les citoyens dont la responsabilité n’est pas à écarter dans ces incidents ne cessent de se plaindre.
Il faut dire qu’ils ont réclamé et revendiqué à plusieurs reprises le renforcement des moyens de secours mais en vain. Ni recrutement de maîtres-nageurs, ni renfort au niveau des équipements humains et matériels.
Au suivant !
Ce dimanche, 28 juillet, un sexagénaire, originaire de Zarzis, est mort noyé, à 5h00 du matin, à la corniche. C’est la sixième victime, cette saison qui a coïncidé avec l’inauguration du festival des éponges qui démarre ce dimanche. Deux heures plus tard, une fillette de sept ans, originaire de Tataouine, a perdu la vie par noyade. Elle est décédée sur le chemin de l’hôpital, dans la voiture de la Protection civile, devenant ainsi la septième victime jusqu’à présent.
Par ailleurs, on sait bien qu’en cette période d’Aoussou, les personnes âgées vont se baigner de bonne heure, après la prière d’El-Fajr, alors que les autorités locales et notamment la municipalité continuent à faire la sourde oreille pour recruter occasionnellement de jeunes secouristes pour les plages les plus fréquentées. De plus, il est inadmissible et incommode qu’une ville comme Zarzis, très peuplée en été et dont la surface est bien étendue, ne dispose que de deux véhicules de protection civile.
Si la situation ne change pas, espérons que nous n’aurons pas à dire : «Au suivant !».