Son concert sur la scène de Carthage est une consécration pour lui, il a offert près de deux heures de chant, durant lesquelles le public a interagi et partagé avec lui sa joie et son enthousiasme. L’artiste à la guitare a fait défiler une grande partie de son répertoire. Des titres dont les paroles et la musique expriment toute une génération, proche de l’humain et à l’écoute de son quotidien. Et c’est pour cela que, dans la plupart de ses chansons, il essaie de créer une intimité avec le public.
«Rêvez avec moi» était l’invitation qu’a faite l’artiste égyptien Hamza Namira à son public venu nombreux samedi soir à Carthage. Une invitation au rêve et au partage d’une expérience musicale qui le distingue de nombreux de ses compatriotes. Fidèle à sa personnalité artistique unique qui l’accompagnait depuis ses débuts, où la musique respire vitalité et nostalgie, voyage et découverte à travers le patrimoine musical du monde arabe. Car Hamza Namira sillonne les territoires pour des rencontres créatives…
Ce jeune au teint basané est devenu, au fil du temps, un personnage dont les traits sont clairement dessinés adoptant des mots, rythmes et énergie qui expriment humanisme, engagement et romantisme dans l’air du temps. Son concert sur la scène de Carthage est une consécration pour lui, il a offert près de deux heures de chant, durant lesquelles le public a interagi et partagé avec lui sa joie et son enthousiasme.
L’artiste à la guitare a fait défiler une grande partie de son répertoire. Des titres dont les paroles et la musique expriment toute une génération, proche de l’humain et à l’écoute de son quotidien.
Et c’est pour cela que, dans la plupart de ses chansons, il essaie de créer une intimité avec le public. Sa musique est imprégnée du patrimoine et de la culture orale égyptiens qu’il travaille avec des sonorités rock, folk, pop et jazz.
Ses paroles relèvent des murmures et des chuchotements creusant dans l’intime comme pour raconter des histoires tirées d’un imaginaire lointain. Dans «Rayek», il a chanté les paroles de Mahmoud Farouk, titre de son album, qui a récolté plus de 10 millions de vues sur sa chaîne YouTube. Du même album, Namira a chanté des titres divers puis encore des titres de l’album «Born in the Year 80».
Tout au long du concert, Hamza Namira a fait plaisir à son public en lui interprétant les titres qu’il connaît par cœur. Son engagement par rapport à la cause palestinienne était également au centre de son programme avec quelques titres du folklore palestinien, qui sont «Haddi ya bahr» du poète palestinien Muhammad Saleh, connu sous le nom d’«Abu Arab», et «Ya dharif attoul» qui se sont accompagnés du drapeau palestinien qui a été hissé haut dans le ciel du théâtre romain par le public puis offert à l’artiste. Pour sa première rencontre avec le public de Carthage, Hamza Namira a préparé quelques titres tunisiens «Irdha alina ya lommima» de Salah Farzit, ainsi que «Sirri fi bali tkhabba» de Lotfi Jourmana…
Le passage du mezoued au malouf s’est fait avec «Ya nass jratli Ghareib» avant de créer la surprise en invitant sur scène le rappeur «Armasta», pour interpréter en duo la chanson «Qmar el-Ghorba». Un autre moment du concert fut celui où «Ahou Da Elli Sar» de Sayed Darouiche, chanson considérée comme hymne de la révolution égyptienne. Au bout de deux heures, Hamza Namira a choisi de conclure son concert sur la scène de Carthage par la chanson «Baladi ya baladi», avec laquelle il a fait ses adieux à ses fans, confirmant à travers cette soirée que son succès n’a pas été de tout repos, mais plutôt après détermination, persévérance pour un artiste qui s’est frayé son chemin depuis la révolution égyptienne, en racontant les maux de son époque à travers des textes aux mélodies dansantes et modernes.
