19
Dix-neuf dossiers d’entreprises ont été adoptés par le comité de gestion de la ligne de dotation de soutien à la restructuration financière des petites et moyennes entreprises. Elles sont implantées dans sept gouvernorats et opèrent dans les secteurs des services, des industries alimentaires et des industries diverses, a indiqué le ministère de l’Industrie, dans un communiqué. Au total, les engagements de l’Etat dans le cadre de cette ligne ont atteint 326,855 millions de dinars répartis sur les crédits de rééchelonnement (276,249 millions de dinars), le suivi de l’exécution du programme de restructuration financière (70,2 millions de dinars), les opérations de restructuration du capital (49,314 millions de dinars) et l’étude du diagnostic financier et économique et les opérations d’accompagnement (1,222 million de dinars). Toutes les petites et les moyennes entreprises, dont la valeur des actifs immobilisés bruts varie entre 100 mille dinars et 15 millions de dinars, peuvent bénéficier des interventions de la ligne de dotation pour l’appui et la relance des PME, à l’exception des entreprises exerçant dans le secteur du commerce, le secteur de la promotion immobilière, le secteur financier et le secteur des hydrocarbures.
14%
D’après un post publié par l’économiste Aram Belhadj, le service de la dette a pratiquement doublé en 5 ans, puisqu’il a passé de 7,8% du PIB en 2019 à 14% en 2024, selon les estimations. Le service de la dette publique intérieure a, plus que triplé. Il s’élevait à 2,26% en 2019, et passera probablement à 7% en 2024, alors que le service de la dette publique extérieure a passé de 5,5% du PIB en 2019 à peut-être bien 7% en 2024, toujours selon certaines évaluations.
Les ressources d’emprunt programmées dans le budget de l’Etat ont passé de 7,9% du PIB en 2019 à 16% en 2024, selon les estimations. Les ressources d’emprunt intérieur ont passé, quant à elles, de 2,1% du PIB en 2019 à 6,7% en 2024, toujours « dans le cadre de la politique du compter sur soi », assure l’économiste. Alors que les ressources d’emprunt extérieur ont passé de 5,8% du PIB en 2019 à 9,3% en 2024, d’après les premières évaluations.
0,7%
Aujourd’hui, les coûts de production de l’hydrogène vert sont élevés par rapport à d’autres sources d’énergie. Selon les estimations, produire de l’hydrogène à partir du gaz naturel coûte entre 1 et 3 dollars par kilogramme, tandis que l’hydrogène vert coûte entre 4 et 12 dollars par kilogramme. Le rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) indique que la production mondiale d’hydrogène vert était d’environ 0,7% de la demande totale d’hydrogène, qui s’élevait à 95 millions de tonnes en 2022. L’hydrogène vert, produit à partir d’énergies renouvelables, est souvent encensé sans une pleine compréhension des défis techniques et économiques qu’il implique. La réalité est que la production d’hydrogène nécessite une quantité considérable d’énergie, et cette énergie doit provenir d’une autre source d’énergie.
0,05 %
Le « Tunindex » s’est un peu effrité vendredi à la Bourse de Tunis, avec une petite baisse de 0,05% à la clôture. L’indice a perdu 0,77% sur la semaine. La séance du 2 août a généré un volume de 1,6 MD. Le titre « Biat » recule de 0,45 % dans un volume de 253 mille dinars. Selon les indicateurs d’activité au 30 juin 2024, le produit net bancaire a augmenté de 4,3 % à 722 MD. « Amen Bank » perd 0,46% dans un volume de 208 mille dinars. Au 30 juin 2024, le produit net bancaire s’est accru de 5,8 % à 295 MD. « Telnet » finit en hausse de 0,72 % dans un volume proche de 200 mille dinars. Au cours du premier semestre 2024, les produits d’exploitation ont progressé de 10,4 % à 34,2 MD. L’« Ebitda » du groupe s’est établi à 6,7 MD, soit une croissance de 16,8 % comparé à la même période en 2023. « Unimed » gagne 1,43 %. Le chiffre d’affaires du premier semestre a progressé de 8 %, tiré par les ventes sur le marché hospitalier et la hausse du chiffre d’affaires des officines.