Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Nabil Ammar, a tenu, hier, au siège du département, une séance de travail avec son homologue ivoirien, Léon Kacou Adom, qui effectue une visite de travail et d’amitié en Tunisie les 8 et 9 août, à la tête d’une importante délégation.
Selon un communiqué, les deux ministres ont salué, lors de cet entretien, la solidité des relations d’amitié et de fraternité entre la Tunisie et la Côte d’Ivoire.
De même ils ont souligné la volonté commune des dirigeants des deux pays de faire des relations bilatérales un modèle de coopération fructueuse basée sur les principes de coopération, d’échange et de partage.
Les deux ministres ont également examiné les moyens de soutenir et de diversifier la coopération dans plusieurs domaines d’intérêt commun, notamment l’agriculture, les technologies de la communication, la numérisation, les énergies renouvelables, l’artisanat et le tourisme médical.
Cela est d’autant plus nécessaire que la Côte d’Ivoire demeure le premier partenaire économique de la Tunisie dans la région de l’Afrique de l’Ouest.
Dans ce contexte, les deux ministres ont appelé le secteur privé des deux pays à contribuer activement au renforcement des échanges commerciaux et à la diversification des axes de partenariat. Par ailleurs, ils ont réaffirmé la nécessité de tenir la neuvième session de la haute commission mixte dans les plus brefs délais afin de donner un nouvel élan à la coopération bilatérale Les deux ministres ont également abordé la question de la migration irrégulière et ont convenu que la lutte contre ce phénomène est une responsabilité partagée qui nécessite une coopération étroite entre les pays concernés et les organisations
Ils ont, à ce sujet, souligné la nécessité urgente de mieux gérer les flux migratoires transfrontaliers, de prévenir le trafic de migrants et de lutter contre la criminalité transnationale organisée. Les deux responsables ont également procédé à un échange des points de vue sur un certain nombre de questions régionales et internationales, en particulier la situation dans les territoires palestiniens occupés.