Accueil Culture Festival International de Carthage – «Nawbet Gharam» de Mohamed Ali Kammoun : Quand hommage et passion s’entremêlent

Festival International de Carthage – «Nawbet Gharam» de Mohamed Ali Kammoun : Quand hommage et passion s’entremêlent

 

La soirée du lundi 12 août a débuté sur une note particulièrement émouvante, avec un hommage touchant à l’artiste Yasser Jradi, disparu dans la matinée.

Une sélection de séquences où le défunt évoquait la vie, sa passion pour l’art et la musique, tout en chantant l’amour éternel, a été projetée. Cet hommage symbolique a été partagé par un public uni dans cette douloureuse perte. Centrée sur l’amour à l’état pur, entre rêves, passions, souffrances, délires et souvenirs poétiquement exprimés en arabe littéraire ou en dialecte tunisien, la comédie musicale «Nawbet Gharam», dirigée par le compositeur Mohamed Ali Kammoun et exécutée sous la baguette du maestro Mohamed Bouslama, a offert une véritable valse poétique, chorégraphique, musicale et orchestrale, Pendant près de deux heures et demie, le public a suivi une épopée amoureuse tumultueuse portée par près de 150 artistes. Parmi eux, des chanteuses et chanteurs aux timbres variés, dont le duo Meriem Othmani et Oussema Nebli (Micro d’or et prix El Wataniya de la 21e édition du festival de la chanson tunisienne 2023).

Aux côtés de comédiens et de danseurs professionnels, ils ont interprété cet hymne à l’amour, imaginé par Amal Chekili dans son scénario.

L’Oeuvre, inspirée d’un poème du regretté Nourredine Samoud à qui ce projet rend hommage, s’appuie sur des paroles et textes de Syrine Chekili. Ce spectacle, qui réunit harmonieusement jeu théâtral, narration, chant, musique et danse, a bénéficié d’une scénographie de Bilel Ben Romdhane et d’une mise en scène de Walid Ayadi.

Le public s’est vu transporter dans un conte de passion et d’amour, oscillant entre les abîmes de la nostalgie, de la douleur et de la perte. Le tout était rythmé par des mélodies et des sonorités variées, allant du folklore au jazz, interprétées par un orchestre philharmonique d’une quarantaine d’instrumentistes. Plus d’une vingtaine de morceaux ont ponctué cette épopée, dont «Nghanni» (je chante), «Tfakkarni» (souviens-toi de moi) et «Jounoun» (Folie), faisant écho à l’histoire d’Amor, fou amoureux de poésie, et de Nejma, habitée par la folie de la célébrité.

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