Contribuer à l’émergence d’une nouvelle génération de cadres spécialisés, aptes à s’adapter aux mutations rapides qui se déploient à l’échelle internationale.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Moncef Boukthir, a souligné que la Tunisie a toujours misé sur l’économie du savoir. Il a souligné, dans son allocution prononcée à l’occasion de la Journée du savoir, qu’une série de mesures ont été prises par le ministère concernant notamment la création de nouveaux établissements universitaires, la promulgation de textes législatifs et l’attribution d’importants financements en vue de promouvoir les domaines de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Dans ce contexte, il a annoncé la création de l’Institut supérieur d’ingénierie numérique en Tunisie qui remplacera à partir de l’année prochaine l’Institut supérieur des études appliquées de Tunis, afin de contribuer à l’émergence d’une nouvelle génération de cadres spécialisés, aptes à s’adapter aux mutations rapides qui se déploient à l’échelle internationale.
Boukthir a également évoqué la création de l’Ecole supérieure des sciences et des technologies de santé, à Gafsa, un établissement universitaire en cotutelle avec le ministère de la Santé afin de renforcer les capacités des cadres spécialisés dans le secteur paramédical. Par ailleurs, le ministre de l’Enseignement supérieur a souligné que 50% du budget du ministère a été consacré, au cours des années 2023 et 2024, au programme dédié aux œuvres universitaires. «Environ 170 mille étudiants ont bénéficié de bourses et d’aides sociales au titre de l’année universitaire 2024», a-t-il ajouté.
Par ailleurs, Boukthir a indiqué que la Tunisie a été classée au 10e rang mondial sur 132 pays au niveau de la production scientifique et au 5e rang dans le classement des diplômés en sciences et études d’ingénierie.