Le Chef de l’Etat a mis l’accent sur la politique adoptée par la Tunisie qui devrait reposer sur une nouvelle approche différente des anciennes et devrait couper définitivement avec le passé et avec les défaillances des services publics de base, essentiellement l’éducation, la santé et le transport.
Le Président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, dimanche, au Palais de Carthage, le Chef du gouvernement, Kamal Maddouri.
L’entretien a porté sur la visite qu’effectue le chef du gouvernement à Pékin pour assister au 9e Forum sur la coopération sino-africaine (Focac 2024), qui se tiendra du 4 au 6 septembre 2024 dans la capitale chinoise.
Le Président de la République est revenu, à cette occasion, sur la visite qu’il avait effectuée à la République populaire de Chine, du 28 mai au 1er juin 2024, et qui a été couronnée par l’établissement d’un partenariat stratégique entre la Tunisie et la Chine et par la signature d’un nombre d’accords entre les deux pays.
Il a évoqué, dans ce contexte, les secteurs de coopération, à l’instar du transport, de la santé et de l’infrastructure, relevant que les pourparlers entre les deux parties avaient déjà démarré depuis des semaines, notamment pour l’acquisition de bus et de wagons pour «soulager la souffrance des Tunisiens» à causes des transports publics.
Le Chef de l’Etat a évoqué les discussions entre les deux parties concernant la «Cité médicale des Aghlabides» à Kairouan, indiquant que toutes les difficultés ont été aplanies pour la réalisation des projets prévus dans ce cadre.
La rencontre a aussi permis d’évoquer des questions liées à la situation sociale et économique du pays.
Le Chef de l’Etat a mis l’accent sur la politique adoptée par la Tunisie qui devrait reposer «sur une nouvelle approche différente des anciennes et devrait couper définitivement avec le passé et avec les défaillances des services publics de base, essentiellement l’éducation, la santé et le transport».
Saïed a également souligné la nécessité de créer un Fonds de garantie qui couvre le risque de perte d’emploi pour des raisons économiques et d’exonérer les pensions d’invalidité et d’orphelins des impôts.