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Ce que la Chine propose à l’Afrique sans conditions

Editorial La Presse

 

Le 9e Sommet du forum pour la coopération sino-africaine (Focac) a pris fin hier à Pékin. Représentant un tiers de la population mondiale, ce réservoir démographique est capable de transformer le visage du monde si la Chine et l’Afrique travaillent main dans la main.

C’est pourquoi ce sommet a débouché sur un plan de dix actions stratégiques dans les secteurs de la santé, de l’agriculture, des infrastructures, de la connectivité, à même de baliser la voie à une réelle modernisation du continent au cours des trois ans à venir. Pour assurer la mise en œuvre des dix actions de partenariat, le gouvernement chinois accordera à l’Afrique un soutien financier de 360 milliards de yuans RMB (51 milliards de dollars) dont 30 milliards de dollars de ligne de crédit,11 milliards de dollars d’aides sous différentes formes et au moins 10 milliards de dollars d’investissements d’entreprises chinoises en Afrique. C’est un programme complet sur une période de court terme avec des instruments financiers, techniques et humains à même de transformer le visage de l’Afrique, la soustraire de la pauvreté, de stimuler son développement et de panser ses blessures héritées. A travers ce plan, la Chine offre aux pays africains une occasion de corriger les injustices historiques imposées par la voie occidentale. C’est une nouvelle page dans les relations sino-africaines, qui ouvre les lucarnes de l’espoir et fonde une alliance stratégique sur le long terme. Un plan qui jette les bases d’une relation d’égal à égal, sans ingérence où l’être humain est au centre d’une équation à visage humain et qui prend en considération les besoins spécifiques du continent africain en termes de paix et de stabilité. Le Chef du gouvernement, Kamel Maddouri, qui a conduit une délégation de haut niveau à ce sommet, a invité les hommes d’affaires chinois à investir en Tunisie et à élargir le champ de leurs investissements à plusieurs secteurs.

En effet, sans se détourner de ses partenaires européens, la Tunisie cherche d’autres investisseurs potentiels à l’instar de la Chine, un pays ami de longue date. C’est pourquoi il ne faut pas négliger les opportunités qui s’offrent à notre pays par le biais de ce programme chinois pour moderniser notre pays et rapidement.

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