La santé fait partie des droits essentiels de l’homme que l’Etat est dans l’obligation de respecter et de garantir à tous les citoyens afin de leur assurer une qualité de vie digne et décente leur permettant de savourer les différents moments du vécu quotidien.
Dans cet esprit, les autorités compétentes ne ménagent aucun effort pour offrir aux habitants les meilleurs soins afin de bénéficier des conditions de santé les plus efficaces possibles.
En effet, outre l’infrastructure de base avec la mise en place des établissements hospitaliers à travers les diverses régions de la Tunisie et l’incitation des compétences humaines à s’installer et exercer la profession de médecine dans toutes les zones, même les plus reculées du pays, l’Etat veille à assurer une distribution équitable des médicaments dont la disponibilité constitue une condition sine qua non pour la bonne santé au profit de tous.
Conscient de l’importance de ce volet, et dès sa prise de fonctions, le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, s’est attelé à la tâche en mettant l’accent, lors de sa visite, vendredi au siège de la Pharmacie centrale de Tunisie (PCT), sur la nécessité d’accélérer le rythme d’approvisionnement des citoyens en médicaments pour répondre à leurs besoins, dans les meilleurs délais et les meilleures conditions, tout en appelant à l’adoption des procédés numériques en vue d’assurer une gestion rationnelle des stocks de la PCT, l’objectif final étant de garantir un approvisionnement régulier du marché en médicaments.
Il ne faut pas oublier, en effet, que le marché tunisien des médicaments est réparti en deux secteurs, hospitalier et officinal, qui sont tous deux approvisionnés, en exclusivité par la PCT pour le premier, idem pour le second lorsqu’il s’agit de produits importés.
D’ailleurs, le Chef de l’Etat s’est penché, en personne, sur cette question en se rendant, au cours de ces trois dernières années, aux sièges de certains hôpitaux ainsi qu’à celui de la Siphat, spécialisée en industrie pharmaceutique, où il a constaté une situation de laisser-aller et appelé à une gestion saine et efficace des médicaments.
En tout état de cause, l’Etat fait montre d’une grande détermination pour la réalisation d’un grand bond qualitatif en matière de santé des citoyens et, bien entendu, concernant le volet crucial des soins et des médicaments.