Cinq ans après la publication “Start-up Act” et après la fin de la période consacrée à l’évaluation de ce type d’entreprise, les temps sont aux projections avec l’étude de la situation actuelle de ces sociétés en vue d’une éventuelle révision de leur statut et de leurs schémas de financement afin de remédier aux faiblesses constatées et avec le but évident de les rendre plus efficaces et plus rentables.
En effet, le ministre des Technologies de la communication vient d’indiquer que son département se penche sur la révision « des mécanismes de financement des start-up » et l’identification de nouveaux moyens de financement bancaire qui s’adaptent aux spécificités de ces entreprises”, et ce, dans l’objectif évident de permettre aux start-up tunisiennes de conquérir le marché tunisien et ceux étrangers.
Or, pour atteindre ces buts, ces sociétés ont besoin, entre autres et surtout, de textes d’application, pour mettre à jour le cadre juridique de façon à leur permettre, de la sorte, de participer aux marchés publics.
N’oublions pas que, depuis quelques années, le rêve de vivre une success story “chatouille” les petits entrepreneurs aux ressources limitées et les encourage à se lancer dans l’aventure pour la création d’une start-up qui peut conduire à l’émergence d’une entreprise avec un réel potentiel de croissance en faveur des jeunes diplômés en Tunisie.
Toutefois, et en dépit de tous les encouragements et les facilités qui leur sont fournis, ces promoteurs enregistrent des échecs, parfois assez douloureux à cause d’un manque de sérieux quant aux études préalables, le mauvais choix du timing de création ou encore une mauvaise gestion suite à une sous-estimation des difficultés dont notamment la contraction des crédits ou les dépenses des montants des prêts alloués.
D’autre part, les autorités compétentes ou, encore, les auteurs de start-up devraient s’intéresser, voire carrément, participer aux événements organisés en la matière comme c’est le cas, ces derniers temps, avec la tenue du Sommet mondial des start-up réunissant des mécanismes gouvernementaux et privés dans la ville brésilienne de São Paulo
Pourtant, il s’agit d’une occasion idoine en vue d’engager des contacts avec des experts internationaux sur les meilleures pratiques en matière d’innovation et de développement des systèmes entrepreneuriaux, créant ainsi un environnement propice à la collaboration dans le domaine des start-up.