Le candidat à la présidentielle, Zouhaïer Maghzaoui, a publié, hier samedi, date du lancement de la campagne électorale à l’intérieur du pays, son manifeste électoral dans lequel il insiste principalement que l’échéance présidentielle du 6 octobre prochain «constitue une nouvelle opportunité pour construire une République démocratique sociale».
Le manifeste électoral de la campagne de Maghzaoui, placée sous le slogan «Une autre Tunisie est possible», indique que les urnes sont le seul moyen pour réaliser un changement vers «un Etat de droit où personne ne subit une injustice et où la dignité guide la politique de l’Etat dans le cadre de la souveraineté populaire et l’égalité des chances entre les différentes régions et catégories sociales».
Le secrétaire général du mouvement Echaâb a aussi déclaré : «Je me présente aujourd’hui pour vous servir à travers l’institution de la présidence de la République dont je m’engage qu’elle soit un cadre rassembleur pour tous les citoyens».
Les prochaines élections constituent une opportunité pour rompre avec l’échec dans la gestion des affaires de l’Etat, a-t-il dit, notamment en comptant sur un groupe de compétences pour exécuter un projet national social qui accorde une importance capitale aux droits et aux libertés et replace les préoccupations des citoyens à la tête des intérêts de la décision politique de la présidence.
«J’œuvrerai à la mise en place d’un service public moderne s’adaptant aux besoins de la société, notamment en matière d’enseignement, de santé, d’environnement, de services, d’administration, de sécurité et de justice».
Maghzaoui s’est, en outre, engagé à mettre en place «une politique étrangère équilibrée qui contribue à attirer les investissements et réaliser les grands projets, n’hésitant pas à appuyer les causes justes dont en premier lieu la cause palestinienne».
Il s’est aussi engagé à consacrer le droit à l’emploi, préserver les caisses sociales et à placer l’industrie nationale au cœur du prochain combat économique.
«Les problèmes de l’agriculture et les préoccupations des agriculteurs seront à la tête des priorités à travers une révolution agricole qui mise sur la réalisation de l’autosuffisance et de la souveraineté alimentaire en adoptant une nouvelle politique qui prend en compte la crise de l’eau et les changements climatiques», a-t-il souligné.
«La construction de la république que nous aspirons à mettre en place nécessite des réformes politiques et constitutionnelles ainsi qu’une révolution législative. Cela implique l’instauration de nouvelles lois qui rompent avec l’économie de rente et les cartels», a-t-il dit.