Le Club Africain est à présent confronté à l’embarras du choix, une arme à double tranchant qui comporte des risques mais accorde des bénéfices, si l’on sait comment s’en servir.
Le CA retrouve la L1 cet après-midi à Radès en se mesurant à la JSO, un promu qui a débuté son parcours par une victoire face à Gafsa. Après une entrée en lice sans mérite à Ben Guerdane, le onze à David Bettoni tentera donc aujourd’hui de créer quelque chose à partir d’une mentalité collective et, peut-être, de créer une émulation dans l’optique de la suite de la compétition. Au CA, vu que tous les voyants sont au vert, les yeux sont à présent braqués sur ce match face à El Omrane, là où les fans espèrent que cette explication sera celle des grands débuts du CA, c’est-à-dire une équipe joueuse, qui aime courir, qui brille par son activité autant que par son efficacité. Bref, un onze au volume de jeu qui ouvre des perspectives.
L’embarras du choix
Face à l’USBG, le style de jeu prôné par Bettoni, avec cette intensité physique exigée par un contre-pressing de tous les instants, ne peut porter le CA que plus haut. Il faudra toutefois que les pivots et les défenseurs adhèrent à ce «concept». Bref, il leur faudra travailler davantage à l’entraînement et surtout courir et encore courir jusqu’à sortir ses tripes… Ce sont des pros, non? Alors qu’ils se comportent en pros toute la semaine et pas seulement les jours de match. Face à la JSO, même si auparavant Khadhraoui et Hamdi Laâbidi ont marqué, c’est l’apport dans le domaine offensif qui pose un problème au CA. Et là, ce ne sont pas seulement les attaquants qui sont à blâmer. Il faut aussi des médians qui disposent de cette faculté à ressortir proprement le ballon, et derrière, pas de place aux hésitations désormais. Quid du onze type à présent ? Suspense. Toutes les options sont sur la table et la présence d’une belle brochette de compétiteurs permettrait au coach d’aligner un onze plus que concurrentiel. En clair, dans une configuration en 4-3-3, si Moez Hassen retrouve les cages, Hamza Ben Abda et Ali Youssef formeront la charnière, en l’absence de Rami Bedoui blessé alors que Makrem Sghaïer et Yassine Bouabid constituent aussi des alternatives dans l’axe. Sur le flanc gauche, l’on retrouverait Tiny Willis Didof, même si Oussama Shili a brillé depuis ses premiers pas au CA. A droite maintenant, Ghaith Zaâlouni est partant d’entrée mais Aziz Ghrissi est toujours aussi disponible. Plus haut, au cœur du jeu, ça se bouscule au portillon avec les milieux défensifs que sont Ahmed Khélil, Kenneth Semakula et Mohamed Amine Laajimi, aux côtés des médians offensifs, Ghaïth Sghaïer, le milieu gauche Mootez Zemzemi et le relayeur Mohamed Shawkan. Idem en attaque avec, sur le couloir droit, Kinzumbi (pas qualifié pour ce match), Adem Garreb, Bassem Srarfi et Rached Arfaoui, et sur le couloir gauche, Bilel Ait Malek et Hamza Khadhraoui, alors qu’en pointe, Kingsley Eduwo et Hamdi Laâbidi sont en ballottage. Après les insuffisances des dernières saisons, le CA est à présent «confronté» à l’embarras du choix, une arme à double tranchant qui comporte des risques mais accorde des bénéfices, si l’on sait comment s’en servir.
Onze probable : Moez Hassen, Ben Abda, Ali Youssef, Tiny, Zaâlouni, Semakula, Zemzemi, Khélil, Khadhraoui, Srarfi, Eduwo (Laâbidi).