La Cité Ennasr à El Mnihla-Ettadhamen, qui n’est pas en fait seule, est un quartier où chaque rue est dégradée et ses rues ressemblent à un champ de bataille après un passage d’un engin de guerre, et ce, malgré sa proximité immédiate avec la municipalité d’El Mnihla. Dès qu’il pleut, même légèrement, les routes se transforment en de vastes étendues d’eau, ressemblant à des lacs et paralysant complètement la circulation des habitants, qui se retrouvent isolés. Ne parlons pas de son état en été où une poussière grisâtre prend à la gorge. Comment peut-on parler de dignité quand les conditions de vie sont si précaires ? Où est le droit à une vie confortable et sécurisée ? Que font les responsables face à cette situation qui dure ? L’inaction des autorités face à ce problème soulève de graves questions sur leur engagement envers les citoyens.