Au moins 6 personnes tuées, dont un haut responsable du Hezbollah, et 15 autres blessées dans un raid israélien sur la banlieue sud de Beyrouth, selon le ministère libanais de la Santé.

SYNTHÈSE — L’armée sioniste a annoncé hier une nouvelle vague de frappes « massives » sur des cibles du Hezbollah au Liban, au lendemain de multiples bombardements qui ont fait des centaines de morts, selon le ministère libanais de la Santé.

Des habitants de Beyrouth et du Mont-Liban ont de leur côté indiqué avoir entendu une détonation, selon les premières informations disponibles de la part de riverains.

Le bombardement a visé deux étages d’un bâtiment de Ghobeiry.

Au moins six personnes ont été tuées et 15 autres blessées dans la frappe sioniste sur la banlieue sud de Beyrouth, a affirmé le ministère libanais de la Santé dans un bilan provisoire.

L’ennemi a revendiqué hier peu avant 13h (heure tunisienne, Ndlr) une nouvelle « frappe ciblée » sur la banlieue sud de Beyrouth.

Le raid aérien a assassiné, selon deux sources sécuritaires citées par Reuters, un haut commandant du Hezbollah, Ibrahim Kobeissy. Une information confirmée par l’ennemi.

« Des avions de chasse de l’armée de l’air ont éliminé hier à Beyrouth Ibrahim Mohammed Kobeissi, le commandant du système de missiles et de roquettes » du Hezbollah, a précisé l’armée sioniste dans un communiqué.

Le HCR annonce la mort de deux de ses employés

Le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) s’est dit « outré et profondément attristé par la mort de deux membres bien-aimés de la famille du HCR au Liban », Dina Darwiche et Ali Basma.

« Dina Darwiche travaillait pour le HCR depuis douze ans dans le bureau du HCR dans la Békaa», indique l’agence onusienne dans un communiqué. « L’immeuble où Dina, son mari et leurs deux jeunes enfants résidaient a été frappé hier par un missile israélien. Les corps de Dina et de son plus jeune fils ont été tragiquement retrouvés aujourd’hui ». Selon le HCR, son mari et l’un de ses enfants sont hospitalisés et souffrent de graves blessures.

Le HCR poursuit : « Ali Basma travaillait au bureau du HCR à Tyr depuis sept ans. Il avait été embauché par l’intermédiaire d’une entreprise de nettoyage sous contrat avec l’agence et faisait partie de la famille du HCR à Tyr depuis lors. Sa mort a été confirmée le 23 septembre et il a été inhumé ce matin (Ndlr : hier) ».

« La protection des civils est impérative (…). Nous demandons à toutes les parties de protéger les civils, y compris les travailleurs humanitaires, conformément au droit humanitaire international», rappelle l’agence.

Les frappes sionistes intenses de ces deux jours sur le Liban-Sud et la Békaa ont fait 558 morts, parmi lesquels 50 enfants et 94 femmes.

La Presse avec agences et médias

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