«Smart Tunisie»: L’augmentation de capital se poursuit
Depuis l’assemblée générale extraordinaire du 28 avril 2023, «Smart Tunisie» a décidé d’augmenter le capital social par l’incorporation des réserves à prélever sur le compte «Résultats reportés» d’un montant de 14.462 060 dinars pour le porter de 36.155.155 dinars à 50.617.215 dinars en deux tranches. Après une première tranche réalisée en juin 2023, qui a porté le capital de 36.155.155 dinars à 43.386.185 dinars, le conseil d’administration réuni le 28 octobre dernier a décidé de réaliser la deuxième tranche de l’augmentation de capital d’un montant de 7.231.030 dinars par la création de 1.446.206 actions nouvelles gratuites d’une valeur nominale de 5 dinars chacune à raison d’une action nouvelle gratuite pour 6 actions anciennes.
La société procédera à l’acquisition et à l’annulation d’un droit d’attribution rompu. A l’issue de la réalisation de cette deuxième tranche, le capital du distributeur informatique sera porté de 43.386.185 dinars à 50.617.215 dinars.
Les actionnaires pourront exercer leurs droits d’attribution en bénéficiant gratuitement d’actions nouvelles conformément à la parité d’attribution ci-dessus définie, ou céder leurs droits d’attribution en Bourse. L’exercice du droit d’attribution commencera à partir du 11 novembre 2024.
Les 1.446.206 actions nouvelles gratuites porteront jouissance en dividendes à compter du 1er janvier 2024 et seront directement assimilées aux actions anciennes. Les actions anciennes seront négociables en Bourse, droits d’attribution détachés à partir du 11 novembre 2024. Les nouvelles actions attribuées gratuitement seront négociables en Bourse à partir de l’ouverture de l’attribution, soit le 11 novembre 2024, et ce, sur la même ligne de cotation que les actions anciennes.
«Office Plast» : Un chiffre d’affaires à l’export en hausse de 14%
Au terme du troisième trimestre de 2024, la valeur de la production de la société «Office Plast» s’élève à 7,8 MD, soit une augmentation de 15 % par rapport à la même période de 2023. Le chiffre d’affaires à l’export relatif au troisième trimestre 2024 a enregistré une hausse de 14% par rapport à la même période de 2023 suite à l’amélioration des commandes du marché européen. Le chiffre d’affaires local a enregistré une amélioration de 6% par rapport à la même période de 2023. Le chiffre d’affaires cumulé au 30 septembre 2024 a enregistré une augmentation de 1% par rapport à la même période de 2023, suite à la baisse des ventes locales du premier semestre. La valeur des investissements à fin septembre 2024 est de 0,685 MD, soit une baisse de 77% par rapport à la même période de 2023. L’endettement de la société s’élève à 19,9 MD au 30 septembre 2024 contre 22,97 MD au 30 septembre 2023, soit une baisse de 13%. Au 30 septembre 2024, la trésorerie d’Office Plast ressort négative de 0,913 MD.
Bassem Ennaïfer : «Diversifier les marchés à l’export»
«Tous les événements qui surviennent au sein de l’Union européenne ont un impact, à la fois direct et important sur la Tunisie», a précisé récemment Bassem Ennaïfer, analyste financier, lors d’un passage sur les ondes d’une radio privée. Il a affirmé, à ce titre, que l’économie allemande, notamment le secteur de l’industrie automobile, est confrontée à des problèmes qui affectent directement la Tunisie. «Depuis longtemps, l’Europe représente le premier marché pour l’écoulement de la marchandise tunisienne. Aujourd’hui, il faut que nous réfléchissions à d’autres destinations pour vendre les produits tunisiens». Ennaïfer a mis l’accent sur d’autres destinations telles que l’Afrique et de l’Asie. «Il faut, par ailleurs, préserver le marché européen, qui fait le mieux tourner la roue économique. Le problème ne concerne pas cet espace économique en tant que tel, mais plutôt le fait que la Tunisie soit limitée uniquement et principalement à ce marché».
Selon lui, les entreprises tunisiennes ont aussi la responsabilité et le devoir de rechercher d’autres issues. «La Tunisie fait face à des problèmes d’ordre logistique, c’est pourquoi l’Union européenne s’est imposée en tant que destination de prédilection. Ainsi, de grands efforts doivent être entrepris pour pouvoir s’affirmer et trouver une place sur de nouveaux marchés». Ennaïfer a même proposé de procéder à la promotion de nouveaux produits de meilleure qualité, qui soient prisés par de nouveaux acheteurs. L’analyste a, également, insisté sur l’importance de la compétitivité et des aspects logistiques, qui peuvent constituer un problème pour s’imposer sur de nouvelles destinations à haute valeur ajoutée. «Il est donc nécessaire de rechercher, d’innover et de réaliser des investissements majeurs. Or, actuellement les entreprises tunisiennes ne s’inscrivent pas dans cette optique», a-t-il regretté. Et de poursuivre : «La part des exportations tunisiennes sur le marché de l’Union européenne ne dépasse pas 0,52%. Il s’agit d’un faible pourcentage qui doit être revu. Il est possible de travailler encore plus avec le marché européen afin d’avoir une part plus importante. «Même si ce pourcentage est mieux que celui des années précédentes, la Tunisie peut mieux faire pour vendre davantage sur le marché européen, car il y a encore du potentiel en Europe. Ce marché peut absorber encore plus les exportations tunisiennes et contribuer encore à l’amélioration de la balance commerciale».