CEUX qui croyaient que l’on devait attendre encore pour voir les promesses contenues dans le programme du Président Kaïs Saïed concrétisées se doivent de revoir leur copie.
Ainsi, les réunions ministérielles successives qui se tiennent ces derniers jours sous la présidence du Chef du gouvernement et qui sont consacrées à l’activation des grands projets bloqués depuis des années constituent-elles une preuve tangible sur la nouvelle approche de développement qui est censée marquer le nouveau mandat présidentiel.
Aujourd’hui et conformément aux directives du Président de la République et en application de ses appels répétés, il n’est plus question que les études techniques s’éternisent, faisant en sorte que les coûts financiers des projets en question grimpent vertigineusement aux dépens du budget de l’Etat.
Il n’est plus question aussi — et le Chef de l’Etat l’a clairement et fermement affirmé à Kairouan — que les études soient confiées à des bureaux d’études étrangers, sous le fallacieux prétexte qu’ils disposent de l’expertise et de la compétence requises.
Les compétences tunisiennes, assure le Président Kaïs Saïed, ont toujours fait montre d’un haut degré de savoir-faire, de professionnalisme, d’innovation et surtout d’un strict respect des délais et du coût financier des projets qu’elles sont chargées d’élaborer.
D’ailleurs, l’expertise des compétences tunisiennes est unaniment reconnue sur le plan international et plusieurs pays africains, arabes et même européens n’hésitent pas à recourir aux bureaux d’études tunisiens. Pour la simple raison qu’ils sont convaincus de la haute valeur et de l’apport de nos ingénieurs.
Il reste qu’il est plus qu’urgent que certains responsables et structures administratives qui tardent encore à s’adapter aux nouvelles exigences de célérité et de transparence se mettent à niveau et décident d’adopter la nouvelle stratégie nationale de mise en œuvre des programmes et projets nationaux de développement.