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La guerre de libération, un devoir sacré

Editorial La Presse

 

La lutte contre la corruption, les pénuries artificielles, l’envolée des prix, la spéculation et la rareté de certaines denrées alimentaires, notamment celles de consommation de base, est au centre des intérêts du Chef de l’Etat depuis des mois, voire les dernières années.

Et fidèle à son approche prônant l’efficacité dans les interventions, le Président de la République ne rate aucune occasion pour confirmer qu’il demeure un adepte du principe du suivi pour toutes les décisions prises afin de leur assurer l’application et la concrétisation adéquates.

C’est donc dans cet esprit que le Président Kaïs Saïed a mis de nouveau, en présidant il y a deux jours la réunion du Conseil de sécurité nationale, l’accent sur la nécessité de maintenir la sollicitude spéciale à ces dossiers brûlants qui touchent de très près les citoyens dans leur vie quotidienne. 

En effet, le Chef de l’Etat est allé jusqu’à dire, logiquement, que cette affaire constitue un devoir national sacré dans la mesure où toutes les Tunisiennes et tous les Tunisiens se trouvent dans l’obligation de mener une guerre sans relâche contre ce phénomène de la corruption avec la conviction que le pays est face à un défi qu’il faut relever et se trouve engagé dans une bataille qu’il doit remporter.

Le Président de la République a saisi cette opportunité pour rappeler l’ampleur des attentes du peuple tunisien, ce qui exige des interventions efficaces dans les plus brefs délais pour transformer les promesses et les espoirs en réalisations sur le terrain. 

Pour ce faire, il est logique d’opter pour des actions conformément à une nouvelle vision en employant des méthodes nouvelles de nature à en finir, une fois pour toutes, avec les pratiques du passé et couper à la racine les tentacules des lobbies qui ont pu gangréner, une décennie durant, les divers rouages de l’Etat. D’où le devoir de réclamer des redditions de comptes aux criminels qui portent préjudice à la patrie.

Il est utile de rappeler qu’il y a trois mois, presque jour pour jour, le Chef de l’Etat avait présidé un autre Conseil de sécurité nationale au cours duquel il a accusé, en substance, «les forces contre-révolutionnaires» d’agir, à travers des mercenaires, contre le peuple tunisien et son mouvement de libération nationale et de tenter d’envenimer la situation par tous les moyens.

D’ailleurs, le Chef de l’Etat n’a pas manqué de recommander, lors de cette réunion, de faire preuve d’une plus grande vigilance et de célérité face aux actes de sabotage délibérés dont nombre de leurs auteurs ont été appréhendés, sans oublier la dénonciation de certaines manœuvres avec des hausses inexpliquées et  inacceptables des prix ou encore le retrait surprenant d’un certain nombre de produits alimentaires du marché…

Ainsi et en tout état de cause, nous nous trouvons dans une dynamique positive avec une lutte tous azimuts contre les pratiques illégales menées par des forces occultes qui agissent contre les réussites de la Tunisie nouvelle.

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