La bande de Gaza a été le théâtre de nouvelles frappes aériennes israéliennes, ce Mardi matin, qui ont fait au moins 14 morts et des dizaines de blessés, selon la Défense civile locale.
Mahmoud Bassal, porte-parole des secouristes, a confirmé à l’Agence France-Presse (AFP) que ces attaques ont eu lieu dans plusieurs régions de l’enclave palestinienne, frappant des bâtiments et des infrastructures civils.
Les victimes, pour la plupart des civils, ont été retrouvées sous les décombres de leurs maisons et dans les rues de Gaza.
La Défense civile, déjà submergée par l’ampleur des destructions, a lancé un appel urgent à la communauté internationale pour venir en aide aux habitants pris au piège de ce conflit brutal. Les secouristes se battent contre la montre pour sauver les blessés, tandis que l’hôpital de la ville se trouve débordé par l’afflux de victimes.
Les frappes israéliennes font suite à une intensification des tensions dans la région, où les affrontements entre les forces israéliennes et les groupes armés palestiniens se sont intensifiés ces derniers jours. Ce nouvel épisode de violence survient dans un contexte de détérioration continue des conditions de vie à Gaza, exacerbées par le blocus imposé par Israël depuis plus de 15 ans.
Cette montée en puissance des frappes aériennes s’inscrit dans un cycle sans fin de représailles et de répressions, plongeant Gaza dans une spirale de souffrance et de destruction. La communauté internationale appelle une nouvelle fois à la désescalade, mais le chemin vers la paix semble plus lointain que jamais.