ENTRE la Tunisie et l’Arabie saoudite, les relations de fraternité, d’amitié et de coopération, aussi séculaires et historiques soient-elles, vont en se consolidant et en se diversifiant de jour en jour.
Aussi faut-il souligner et saluer, à leur juste valeur, les rapports tuniso-saoudiens dont la solidité et le renforcement continu traduisent la volonté commune animant le Président Kaïs Saïed et le Roi Salmane Ibn Abdelaziz de donner l’exemple en matière de relations diplomatiques que les pays arabes et islamiques devraient entretenir, surtout en cette conjoncture géopolitique par laquelle passe actuellement le monde arabo-musulman.
Car, outre la défense acharnée et le soutien inconditionnel ainsi que la solidarité active que nos deux pays manifestent régulièrement dans les instances régionales et internationales à l’égard de la lutte du peuple palestinien frère en vue de recouvrer ses terres spoliées par l’entité sioniste et d’édifier son Etat souverain et indépendant avec pour capitale Al-Qods Al Sharif, Riyad et Tunis ne manquent aucune occasion pour exhorter la communauté internationale, en premier lieu l’Organisation des Nations unies et les puissances les plus influentes dans le monde, à tout mettre en œuvre dans l’objectif d’assurer la protection du peuple palestinien et de lui permettre d’accéder à son droit légitime à la souveraineté, à la liberté et à l’indépendance.
Toutes ces valeurs cardinales et ces constantes fondamentales caractérisant l’action diplomatique tunisienne et aussi saoudienne ont été grandement rappelées et remises à l’ordre du jour à l’occasion de l’entretien accordé avant-hier, samedi 16 novembre, par le Président de la République, Kaïs Saïed, au ministre saoudien de l’Investissement.
Le communiqué de presse publié à l’issue de la signature, le même jour, du mémorandum d’entente et de coopération entre la Tunisie et l’Arabie saoudite révèle, de par son contenu et les dispositions qui y sont inscrites, l’attachement commun à diversifier la coopération bilatérale autant que possible et à faire en sorte que les projets de partenariat en cours d’exécution, (à l’instar de l’hôpital Roi Salmane à Kairouan) ou d’étude ou de discussion répondent aux aspirations des deux peuples frères à des rapports et à des échanges mutuellement bénéfiques et prometteurs.