Le Parlement a adopté, ce mercredi à la mi-journée, l’article 28 du projet de loi de finances 2025, après y avoir apporté des modifications.
Ce dernier prévoit désormais la répartition d’un budget de 10 millions de dinars, initialement alloué au développement du secteur bovin, en deux volets :
• 5 millions de dinars pour soutenir le financement autonome via des prêts bancaires destinés à l’acquisition de génisses gestantes, qu’elles soient d’origine locale ou importées.
• 5 millions de dinars pour une subvention exceptionnelle en faveur des petits éleveurs locaux, répartie comme suit :
• Une prime de 1.000 dinars par génisse élevée par l’agriculteur.
• Des primes additionnelles : 200 dinars lors de la naissance d’une femelle (sous réserve d’un marquage officiel), 300 dinars lors de son premier anniversaire, 200 dinars après la première insémination, et 300 dinars à la première mise bas.
Les bénéficiaires de ces subventions doivent s’engager à conserver les bêtes pendant une durée minimale de cinq ans. En cas de non-respect de cette obligation (par exemple, une vente anticipée), ils seront tenus de rembourser les montants perçus au Fonds de développement de la compétitivité dans le secteur de l’agriculture et de la pêche.
La séance plénière, à laquelle assistait la ministre des Finances, Sihem Boughdiri Nemsia, a également été marquée par des propositions visant à renforcer le soutien aux petits éleveurs. Ces suggestions ont été discutées en tenant compte de leur impact financier sur le budget de l’État.
En parallèle, le Parlement a validé l’article 29 du même projet de loi, relatif au soutien à la Société des viandes pour répondre aux besoins du marché. Les propositions visant à inclure la viande de volaille parmi les produits achetés par la société ont été rejetées, jugées non conformes aux dispositions de la loi organique sur le budget (article 49) et de la Constitution (article 69).