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Une Tunisie libre et souveraine

Editorial La Presse

LE seul Président de la Tunisie post-révolution qui s’est engagé dans une guerre sans merci contre la corruption et la malversation, c’est bien évidemment Kaïs Saïed. Pour ce Président fraîchement reconduit à la tête de la magistrature suprême, cette guerre n’a jamais été un slogan politique ni un vœux pieux. Bien au contraire, c’est une conviction nourrie d’un sentiment patriotique qui veut donner à chaque Tunisienne et Tunisien la possibilité de se libérer du joug de la dictature, de la malversation et, surtout, de la marginalisation.

Lors de sa rencontre, lundi dernier, avec les premiers responsables des médias publics, le Chef de l’Etat, souriant et accueillant comme d’habitude, n’a pas mâché ses mots : « Votre rôle est déterminant dans la lutte de libération de la Tunisie et des Tunisiens de la marginalisation. Une marginalisation qui a privé, des décennies durant, les citoyens de participer à la chose publique, notamment au niveau local et régional ».

Et le Président d’ajouter : «On accuse toujours la Tunisie de vouloir se libérer» ! C’est ainsi que le Président Kaïs Saïed montre du doigt la voie à suivre pour bâtir une Tunisie nouvelle, libre, souveraine et prospère. Une Tunisie qui rompt à jamais avec une histoire triste écrite par une minorité de corrompus dont le seul objectif est d’accumuler les richesses au détriment de l’intérêt de l’Etat et du peuple.

En d’autres termes, le Président de la République balise la voie devant le peuple tunisien afin de lui permettre de contribuer à l’édification de la Tunisie nouvelle où il n’y aura plus de marginalisés mais des citoyens à part entière. Des citoyens, aux quatre coins du pays, qui participent pleinement à la chose publique, décident librement de leur avenir et s’inscrivent effectivement dans la guerre contre toute forme de corruption et de malversation. Car leur Président, qui a dit non à la corruption, s’est réellement engagé dans cette guerre.

En témoignent ses multiples visites inopinées dans plusieurs régions de Tunisie qui ont souffert de décennies de mauvaise gouvernance. Là où il y a vraiment problème, le Chef de l’Etat est toujours sur le terrain pour constater de visu le vécu du Tunisien, même dans les régions les plus reculées. Des visites qui ont réellement laissé tout le monde perplexe, voire choqué face à la situation catastrophique dans laquelle se trouvent plusieurs biens de l’Etat à cause de la mainmise des lobbys et des malfaiteurs.
Il y a lieu de préciser qu’il ne s’agit pas de visites de courtoisie ou de routine. Bien au contraire, ces visites représentent une nouvelle méthode de la gestion de la chose publique au plus haut sommet de l’Etat. Car elles ont rendu possibles, outre le diagnostic, la prise des décisions qui s’imposent et le choix des bonnes solutions. Cette nouvelle démarche, dont le fondement est la proximité, est louable puisqu’elle permet le dialogue direct avec le citoyen où qu’il se trouve. C’est également un message fort et clair de la part du Chef de l’Etat : être à l’écoute des préoccupations et attentes du peuple tunisien partout dans le pays.

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