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Les atouts de la réussite

Editorial La Presse

On ne se lassera jamais de répéter que l’expérience des sociétés communautaires (chariket ahlia) a besoin d’un effort ou d’une campagne ininterrompue de sensibilisation et d’information auprès des Tunisiens et Tunisiennes dans le but de leur garantir la vulgarisation et la conscientisation requises.

Kaïs Saïed ne rate aucune rencontre avec le Chef du gouvernement ou la secrétaire d’Etat chargée du dossier des sociétés communautaires pour insister sur l’importance, voire l’urgence, d’accélérer les procédures relatives à la création de ce nouveau type de sociétés et d’encourager, en particulier, les jeunes diplômés du supérieur ou du système national de la formation professionnelle à profiter des incitations et des encouragements qui leur sont offerts en vue d’adhérer avec davantage de conviction au projet et de s’investir pleinement pour lui assurer succès et pérennité.

Certes, les efforts déployés jusqu’ici par les parties impliquées ou responsables du projet commencent à porter leurs fruits.

Ainsi, l’on est informé, à travers les médias, à un rythme quasi quotidien sur les nouvelles sociétés communautaires créées dans l’ensemble des régions du pays.

Et s’il existe une caractéristique à relever, c’est bien celle de voir que les sociétés communautaires mises en place depuis la parution du décret présidentiel y afférent ne sont pas exclusivement à caractère agricole, contrairement à ce que plusieurs parties ne cessent d’avancer, soit par manque d’information ou dans le dessein de prouver l’échec de l’expérience.

De plus, l’on est obligé de relever que les femmes ont elles aussi adhéré au projet et se sont lancées dans la création de leurs sociétés communautaires. Et pas uniquement dans le secteur des arts et de l’artisanat.

Il est à souligner aussi qu’en dépit des réalisations enregistrées jusqu’ici, on observe une grande mobilisation au niveau gouvernemental en vue de sensibiliser encore plus et de renforcer la participation citoyenne à la dynamique générale visant à la création d’au moins cinq sociétés communautaires en 2025 au niveau de chaque délégation parmi les 360 que compte le pays, comme l’a indiqué dernièrement la Secrétaire d’Etat en charge du dossier.

Est-il besoin de préciser que le lancement, dans les prochains jours, d’une plateforme numérique sur les conditions de création des sociétés communautaires s’inscrit également dans le droit fil de l’effort national tendant à faire réussir cette expérience.

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