Le développement économique en Tunisie est accompagné obligatoirement d’un souci logique de garantir le volet social, comme le prône le Président de la République et tout en étant marqué par le caractère durable et global, le pays est en train de prendre son envol vers des horizons prometteurs et positifs.
Un développement basé sur la croissance, pour l’exercice de l’année prochaine, mais étant réaliste au vu des moyens de la Trésorerie de l’Etat, le gouvernement n’a pas consacré suffisamment de ressources à l’investissement, se contentant d’allouer des enveloppes de taille aux projets bloqués, dans le sens où leur réalisation devrait passer la vitesse supérieure dans le but évident d’atteindre les objectifs de croissance, comme vient de l’affirmer le ministre de l’Economie et de la Planification.
Dans cette perspective et étant donné la bonne tenue des finances publiques et le respect des engagements vis-à vis des instances internationales, y compris les organismes européens, on est en droit de citer l’accord conclu entre la Tunisie et la Banque européenne d’investissement (BEI), ce qui explique la levée des obstacles à l’obtention de financements étrangers destinés à l’investissement public et privé en infrastructure.
A noter que cet investissement sera consacré à la réalisation du projet de dédoublement de la route nationale n°13 reliant les gouvernorats de Kasserine et Sfax, soit dans une région qui n’a pas bénéficié, jusqu’à un passé récent, de véritables faveurs en vue de son essor, sachant que le gouvernement assure que le projet est réaliste et réalisable dans la mesure où les autorités concernées sont conscientes que tout projet présenté pour un financement externe ne peut l’être s’il n’est pas réellement prêt.
D’ailleurs, les observateurs se félicitent de cette démarche qui devrait booster la dynamique socio-économique après le blocage constaté, jusqu’à la plus haute échelle, de nombreux projets financés par des bailleurs de fonds étrangers, mais qui n’ont pas vu le jour à cause du manque, voire carrément de l’absence de préparation, entraînant parfois ou souvent l’annulation dudit projet avec tout ce que cela coûte à l’État comme ressources financières et de perte en crédibilité en raison des retards d’exécution.
C’est dans cet esprit que le Chef de l’Etat n’a jamais cessé d’insister sur la nécessité d’accorder la priorité aux projets bloqués afin de confirmer la relance de l’économie nationale et d’attirer les financements étrangers, d’où la création d’un comité pour accélérer les projets en question et la publication de la circulaire n° 27 pour promouvoir l’investissement.