La devise est on ne peut plus claire, tranchante et transparente : «Des solutions africaines pour répondre aux défis africains». Au nom de la Tunisie nouvelle et en se fondant sur la philosophie de gouvernance du Président Kaïs Saïed, le Chef du gouvernement, Kamel Maddouri, a exposé aux participants africains réunis, vendredi dernier, dans le cadre de la 5e session ordinaire du CTS n°8 de l’Union africaine, le langage de la vérité, du courage et de l’ambition.
La vérité, d’abord, dans le sens où l’heure a sonné, au vu des mutations qui traversent le monde d’aujourd’hui, pour que les Africains comprennent qu’ils ont le devoir de se réconcilier avec leur continent, de se prendre en charge loin des influences ou des «conseils d’amis» étrangers et d’assumer pleinement leurs responsabilités en matière de développement de leurs pays.
Le courage, ensuite, celui de proposer à leurs peuples les vérités et les problèmes quelles que soient leur acuité et leur ampleur et d’user d’un discours basé sur la franchise et l’engagement à faire face ensemble à tous les défis hérités de l’époque coloniale, à penser en commun les solutions qui permettent aux pays du continent de traiter avec les pays étrangers en partenaires responsables qui ont leur mot à dire et leurs approches à faire valoir.
Le courage aussi d’opposer un non catégorique à toutes les forces occultes qui continuent malheureusement, secrètement et parfois au vu et au su de tout le monde, de servir des agendas étrangers.
Enfin, l’ambition ô combien légitime et exaltante de dessiner un avenir commun pour une Afrique prospère et résiliente sur la base d’une coopération solidaire et surtout durable.
Une coopération qui résiste à toutes les formes et à toutes les manœuvres visant à maintenir le continent dans la dépendance économique et aussi politique de l’étranger.
«La Tunisie est déterminée, comme ne cesse de le répéter le Président de la République, à poursuivre son engagement ininterrompu afin de concrétiser la devise, celle de ne laisser personne de côté et de donner forme à l’Afrique que nous voulons».