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La Tunisie que nous voulons

Editorial La Presse

S’IL y a une particularité qui distingue l’approche de gouvernance initiée par le Président Kaïs Saïed depuis le déclenchement du processus du 25 juillet 2021, c’est bien celle relative au suivi quasi quotidien qu’il accorde à l’action gouvernementale et aussi son souci constant de voir ses directives et ses décisions concrétisées à la lettre au sein des ministères, des gouvernorats, des délégations, sans oublier les entreprises publiques qu’il a pris l’habitude de visiter régulièrement, le plus souvent de manière inopinée.

Ainsi le citoyen découvre-t-il en prenant connaissance des communiqués publiés par le département de la communication du Palais de Carthage, que le Chef de l’Etat insiste, à chacune de ses rencontres avec le Chef du gouvernement, sur le fait d’être informé sur le degré d’application des mesures prises dans tous les domaines d’activité et surtout d’être éclairé sur les entraves, en tous genres, qui bloquent encore la mise au point de certains projets ou qui retardent le démarrage de la réalisation de certains programmes de développement, en particulier dans les régions intérieures du pays, bien que les crédits qui leur sont alloués soient disponibles.

Une autre marque caractérisant le style de gestion présidentielle des affaires de l’Etat est que le Président de la République exhorte continument les ministres et les hauts cadres de l’Etat à se considérer comme étant des responsables militants qui on une haute mission à remplir au profit du pays et du peuple.

De surcroît, pour le Chef de l’Etat, les responsables en charge de la consécration des objectifs du processus du 25 juillet doivent être conscients qu’ils mènent une course contre la montre dans l’accomplissement de leurs fonctions.

Une course qui ne tolère aucun relâchement et qui interdit tout comportement de nature à entraver la marche du pays sur la voie du développement.

Faut-il souligner que toute erreur d’inattention, d’inexpérience ou même de bonne intention ouvre la voie aux forces occultes et aux lobbies, à l’affût permanent, pour intervenir et semer le chaos dans le but de faire basculer le pays dans l’inconnu.

A l’heure où les Tunisiennes et les Tunisiens s’apprêtent à accueillir une nouvelle année administrative qu’ils souhaitent porteuse de leurs aspirations légitimes à la dignité, à la liberté et au progrès, il est du devoir de tous de se mobiliser encore plus, en vue de participer pleinement et activement à l’édification de la Tunisie nouvelle : libre, souveraine et démocratique.

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