L’impact des conflits armés sur les enfants du monde entier a atteint des niveaux dévastateurs et probablement records en 2024, selon un rapport du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF).
Le rapport, publié vendredi, révèle que « les droits d’un nombre record d’enfants sont violés, notamment en étant tués et blessés, en manquant l’école et les vaccins qui pourraient leur sauver la vie, et en étant gravement mal nourris ».
De la Palestine à la Birmanie, en passant par Haïti et le Soudan, le monde connaît le plus grand nombre de conflits depuis la Seconde Guerre mondiale.
Près de 19 % des enfants du monde, soit plus de 473 millions, vivent aujourd’hui dans des zones de conflit et 47,2 millions ont été déplacés par les conflits et la violence, indique le rapport.
« A presque tous les égards, 2024 a été l’une des pires années jamais enregistrées pour les enfants touchés par les conflits dans l’histoire de l’UNICEF, tant en termes de nombre d’enfants touchés que de niveau d’impact sur leur vie », a déclaré la directrice générale de l’UNICEF, Catherine Russell.
« Un enfant qui grandit dans une zone de conflit a beaucoup plus de risques d’être déscolarisé, mal nourri ou contraint de quitter son foyer – tropsouvent à plusieurs reprises – qu’un enfant qui vit dans un lieu de paix. Cela ne doit pas devenir la nouvelle norme. Nous ne pouvons pas permettre qu’une génération d’enfants devienne la victime collatérale des guerres incontrôlées qui ravagent le monde », a conclu Mme Russel.
