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Rétrospective internationale: La croissance mondiale reste stable

D’après les constatations du Fonds monétaire international, l’inflation mondiale recule, même si elle reste élevée dans les services.

La Presse — Au cours de l’année 2024, la croissance mondiale est restée stable (3,2 %). Ainsi, le relèvement des prévisions pour les Etats-Unis a compensé l’abaissement de celles des autres pays avancés, en particulier les plus grands pays européens. De la même manière, dans les pays émergents et les pays en développement, les perturbations de la production et du transport des produits de base (du pétrole, en particulier), les conflits, les troubles sociaux et les sécheresses extrêmes ont entraîné des révisions à la baisse des perspectives pour la région Moyen-Orient et Asie centrale, et pour l’Afrique subsaharienne. La désinflation mondiale s’est poursuivie, mais l’inflation des prix des services est restée élevée dans de nombreuses régions. Lors des assemblées d’automne du FMI et de la Banque mondiale, tenues au mois d’octobre 2024, le FMI a constaté que l’inflation mondiale recule, même si elle reste élevée dans les services. Elle devrait atteindre globalement 3,5 % à la fin de l’année prochaine (et se stabiliser à 2 % dans les économies avancées). S’agissant du commerce international, il a progressé de 3,2 % en 2024. Le FMI a appelé à opérer un triple changement de cap dans les politiques économiques.

Remodeler l’ordre

économique mondial

Le Sommet des « Brics+ », organisé par la Russie, au mois d’octobre 2024, a marqué une étape cruciale avec l’adhésion officielle de quatre nouveaux membres : les Émirats arabes unis, l’Égypte, l’Iran et l’Éthiopie. Cette expansion, annoncée lors du dernier sommet, a porté le nombre des membres de l’alliance à neuf.  Cet élargissement majeur marque un tournant significatif dans la géopolitique mondiale et témoigne de l’attrait croissant de ce bloc et de ses ambitions pour remodeler l’ordre économique mondial.

Mena : des politiques

macroéconomiques restrictives

En intégrant de nouvelles nations, les « Brics » pourraient redéfinir les relations internationales et économiques, posant des défis et créant des opportunités pour les acteurs mondiaux. Les « Brics » visent à détrôner le dollar américain en tant que monnaie de réserve mondiale, en encourageant l’utilisation des monnaies locales pour le commerce international. Une telle transition pourrait bouleverser l’ordre économique établi et avoir des répercussions significatives sur les économies dépendantes du dollar.

Le conflit au Moyen-Orient et les tensions en mer Rouge ont eu un impact sur la croissance dans la région du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord (Mena), en particulier sur les investissements, le secteur du tourisme et les hydrocarbures. Ainsi, les perspectives de croissance « se sont assombries » pour l’Egypte, le Liban et la Jordanie. Le FMI a préconisé, en effet, l’adoption de politiques macroéconomiques restrictives par les pays de la région et l’adoption des réformes structurelles afin d’accroître la résilience et renforcer la croissance, lutter contre l’inflation pour préserver la stabilité économique et accélérer le rééquilibrage budgétaire.

La croissance dans la région Mena s’élève à 2,9% en 2024 pour progresser à 4,2% en 2025, selon les dernières projections du FMI.

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