Le chef du gouvernement Kamel Maddouri a présidé, lundi au Palais de la Kasbah, un Conseil ministériel consacré à l’examen des moyens d’améliorer la gouvernance du système de propreté et de protection de l’environnement. Il a plaidé pour une refonte du cadre juridique et institutionnel relatif à la propreté et à la protection de l’environnement, afin de l’adapter aux changements et défis environnementaux actuels. Cette réforme, a-t-il souligné, permettra d’accélérer la réalisation de plusieurs projets dans ce domaine.
Le chef du gouvernement a mis en avant l’intérêt particulier porté par le président de la République, Kais Saïed, à la question environnementale. Il a rappelé que le droit à un environnement sain et équilibré est un droit constitutionnel, obligeant l’État et ses institutions à mobiliser les moyens nécessaires pour le garantir et réduire les sources de pollution.
Maddouri a également insisté sur l’importance de renforcer la gouvernance du système de propreté et de protection de l’environnement, tout en améliorant l’efficacité et la coordination entre les différents organismes publics. L’objectif est de mettre en place une approche intégrée, conciliant collecte, valorisation des déchets et garantie d’une vie décente dans un environnement durable.
Il a appelé à la création de modèles de villes durables, attractives, innovantes, adaptables et résilientes, capables de gérer efficacement leurs ressources naturelles et humaines.
Enfin, le chef du gouvernement a souligné la nécessité d’adopter un système global pour l’élimination et le recyclage des déchets, s’appuyant sur les dernières technologies. Ce système devra permettre une gestion sûre et responsable des déchets, tout en les transformant en ressources exploitables, contribuant ainsi à la fois aux objectifs économiques et environnementaux.