Une étude tunisienne a révélé que 25 % des femmes âgées de plus de 45 ans souffrent d’ostéoporose après la ménopause, selon la Professeure Kawthar Ben Abdelghani, Rhumatologue à l’Hôpital Mongi Slim.
L’ostéoporose chez les femmes ménopausées est une maladie « silencieuse » dans de nombreux cas, car les personnes atteintes ne présentent pas de symptômes ou de douleurs dans les premiers stades, a déclaré la même source à la TAP. Les changements hormonaux jouent aussi un rôle majeur dans l’affaiblissement des os, les rendant plus vulnérables aux fractures. Des facteurs génétiques, comme le fait d’avoir un père ou une mère ayant subi des fractures pelviennes, peuvent aussi augmenter la probabilité que les enfants développent la maladie.
Professeure Kawthar Ben Abdelghani mentionne, par ailleurs, l’importance de savoir qu’une fracture du col du fémur augmente le risque de décès de 20 % chez les personnes atteintes d’ostéoporose.
Aussi, les personnes à la peau claire sont plus susceptibles de développer la maladie, et un manque de calcium et de vitamine D contribue de manière significative au développement de l’ostéoporose. Elle a recommandé, de ce fait, un diagnostic précoce de la maladie chez les femmes de plus de 45 ans et a insisté sur la nécessité de suivre un traitement adapté.
La rhumatologue a mis l’accent, au final, sur la prévention par une alimentation équilibrée contenant du calcium et de la vitamine D. Ces éléments essentiels maintiennent les os en bonne santé et solides.