Un show en solo qui fait vibrer signes et couleurs, un geste libre et une pratique libératrice, fougueuse et dynamique, Ahmed Stambouli peint comme un enfant qui accouche ses peurs et les fait danser.
La Presse— Dans une dynamique de renouvellement qui a caractérisé toute sa carrière de plasticien, dans son impatience et sa fougue, dans son univers qui superpose les cultures, Stambouli peint souvent dans l’urgence avec une incroyable spontanéité qui met la surface vierge au défi. Sa dextérité et sa connaissance technique ont toujours raison de la toile, la dominent, défient ce blanc, ce vide pour revenir à lui. Il y a dans cette course vers la réalisation de la toile, dans cette impatience, une secrète volonté du subconscient de se mettre en valeur dans l’œuvre. Dans la spontanéité, dans cet acte quasi inconscient, dans cette transe fougueuse, le résultat en sort telle une représentation de ses pensées et de croyances latentes qui sont ramenées à la surface et puis et voilà que son âme d’enfant surgit à la surface, voilà que ce qu’il y a de plus intime en lui surgit sur la toile.
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