Nous avons pris l’habitude en Tunisie de préparer le retour des Tunisiens résidant à l’étranger (TRE) à un ou deux mois avant les vacances d’été, c’est-à-dire à la dernière minute. Mais cette année et pour la première fois, ce dossier est pris en compte assez tôt pour que le retour des TRE se passe dans les meilleures conditions.
Lors de sa réunion avec le Chef du gouvernement et le ministre des Transports mercredi 15 janvier, le Président de la République a donné ses instructions en vue d’engager dès à présent les préparatifs en prévision du retour des Tunisiens à l’étranger, appelant à cet égard à leur offrir des conditions favorables, s’agissant de leurs déplacements et du contrôle au niveau de la Douane tunisienne. C’est un signe que les Tunisiens qui sont concernés par l’attention de Kaïs Saïed ne vivent pas seulement sur notre territoire mais aussi à l’étranger. Des Tunisiens qui vivent à l’étranger et qui, par la force de leurs sacrifices, ont marqué le Chef de l’Etat avec leurs actions puisque lors de cette rencontre, il a souligné également « les efforts déployés par nombre de Tunisiens dans un pays européen en vue de fournir plus de 200 bus dans une initiative qui procède d’un esprit de responsabilité nationale et d’une volonté de contribuer aux efforts de l’Etat dans la reconstruction du service public du transport ».
Une initiative à saluer et qui montre que les TRE sont au cœur des préoccupations du Chef de l’Etat. En effet, il n’y a aucun doute sur leur soutien financier à la Tunisie avec leur apport en devises et leur participation très importante à la dynamique de l’économie nationale. Des Tunisiens qui vivent à l’étranger certes mais qui portent nos problèmes et nos petits soucis de citoyens dans leur tête. Cela est prouvé d’ailleurs par leur initiative de ramener les 200 bus en question pour soulager le calvaire de leurs compatriotes. Mais malheureusement, le retour de ces patriotes se passe chaque année dans des conditions très difficiles, que ce soit au niveau de la douane ou au niveau des compagnies maritimes ou aériennes tunisiennes qui parfois les laissent dans l’attente pendant des heures sans un mot d’excuse et sans leur fournir aucune explication. Cette attention particulière de la part du sommet de l’Etat pour leur retour est une reconnaissance de leur patriotisme sans faille.