Accueil A la une Réalisation des grands projets publics : L’heure est aux mesures concrètes

Réalisation des grands projets publics : L’heure est aux mesures concrètes

La Commission chargée du suivi de la réalisation des projets publics passe la vitesse supérieures. A l’occasion de sa première réunion, mercredi 15 janvier, la Commission a arrêté certaines mesures dans l’objectif d’accélérer la mise en œuvre des projets publics conformément aux directives du Chef de l’Etat.

La Presse — En parallèle avec l’attention particulière que le Président Kaïs Saïed accorde à l’action de développement dans les régions et avec ses appels réitérés aux responsables à l’échelle nationale, régionale et locales (ministres, gouverneurs, délégués et aussi responsables en charge des entreprises publiques, voire privées) de ne plus se contenter de constater les difficultés mais d’assumer leurs responsabilités en imaginant et en mettant en œuvre les solutions y afférentes en prenant en considération les attentes et les revendications des populations des régions en question, l’on constate que la Commission des grands projets, créée récemment  à l’initiative du Chef de l’Etat, s’est déjà mise à l’œuvre et a tenu, mercredi 15 janvier, sa première réunion, sous la présidence du Chef du gouvernement, Kamel Maddouri.

La réunion en question s’est tenue, comme le précise le communiqué de presse diffusé par le service de communication relevant du Palais de La Kasbah, «en concrétisation des instructions éminentes du Président de la République concernant la nécessité de simplifier les procédures pour la réalisation des projets publics et d’accélérer leur achèvement afin de répondre aux aspirations légitimes et aux attentes du peuple tunisien et de promouvoir un développement régional juste et durable».

Le message est clair et il va au fond des choses : maintenant que le Président Kaïs Saïed réitère sa volonté, à chacune de ses rencontres avec les responsables, de les voir impliqués pleinement dans l’effort national d’éradication des entraves freinant la réalisation des projets publics, il n’est plus acceptable de justifier les retards constatés ici et là en invoquant l’attente des directives d’en haut ou en avançant les prétextes de toujours concernant la routine administrative ambiante ou le refus de certains dirigeants de signer les autorisation requises.

Le Chef du gouvernement, Kamel Maddouri, a, en effet, insisté lors de cette réunion, sur la clarté du décret n°497 de l’année 2024 relatif à «la définition des modalités et procédures spécifiques à la réalisation des grands projets publics».

Idem pour l’arrêté du Chef du gouvernement en date du 25 novembre 2024 sur l’approbation du manuel des procédures en vue de la réalisation des grands projets publics.

En plus clair, aujourd’hui, au vu du décret présidentiel et de l’arrêté du Chef du gouvernement, la voie est désormais balisée, juridiquement et sur le plan organisationnel, afin que les grands projets publics encore bloqués dont les financements sont disponibles depuis des années, démarrent effectivement.

Et outre leur dimension stratégique dans l’approche de développement intégral, équitable et durable prôné par le Chef de l’Etat, la mise en application de ces projets, à travers l’ensemble des régions du pays est de nature, comme le souligne le Chef du gouvernement, «à renforcer la création d’opportunités d’emploi et la relance de l’économie nationale».

la réunion de la Commission des grands projets ne s’est pas limitée à l’examen de l’état actuel des lieux, à diagnostiquer les difficultés de parcours ou à reproduire les discours auxquels on s’est habitués depuis des années. Les membres de la Commission ont, plutôt, pris des mesures urgentes dont la concrétisation contribuera sûrement à réunir les conditions d’efficacité et de rentabilité.

Dans cet ordre d’idées, l’on apprend qu’il a été décidé, entre autres mesures, «d’inclure plusieurs projets dans la liste des grands projets de nature stratégique, d’entamer immédiatement la réalisation du projet des plateformes des marchés de production au centre du pays, de reconstruire le stade olympique d’El Menzah avec toutes ses composantes conformément aux spécifications et normes techniques internationalement reconnues et œuvrer pour commencer les travaux au début du second semestre de l’année 2025».

D’autres mesures ont été prises à cette occasion (voir La Presse du jeudi 16 janvier 2024) dans l’objectif de mettre un terme à certains commentaires dont les auteurs continuent à se poser la question de savoir quand seront prises les décisions effectives concernant les projets bloqués, plus particulièrement dans les régions de l’intérieur.

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