Accueil A la une Grands projets nationaux : La Tunisie au rendez-vous des grands changements

Grands projets nationaux : La Tunisie au rendez-vous des grands changements

Sous l’impulsion du Président de la République, les conseils ministériels et réunions tenus sous l’égide du Chef du gouvernement gagnent de plus en plus en efficacité. Trêve de bavardage la priorité est à l’action avec des plans de travail bien ciblés et bien clairs. Les grands projets occupent un rang plus élevé dans l’ordre des priorités de l’équipe de M.Kamel Maddouri depuis le début du second mandat de Kaïs Saïed.

La Presse —Le 15 janvier, M.Maddouri a présidé à cet effet, au Palais du gouvernement à La Kasbah, la première réunion du Comité des grands projets (CGP), conformément aux dispositions du décret n° 497 de l’année 2024 relatif à la détermination des modalités et procédures spécifiques à la réalisation des grands projets publics, ainsi qu’à la décision du Chef du gouvernement datée du 25 novembre 2024, portant approbation du guide des procédures spécifiques à la réalisation des grands projets publics. En point de mire, l’exécution des grands projets à caractère stratégique ou ayant accusé un retard.

Or, l’accomplissement de ces projets passe inéluctablement par la simplification de certaines procédures qui font toujours de la résistance à toute volonté de changement. Se débarrasser des vielles habitudes de gestion s’avère toutefois un exercice difficile, mais non impossible, eu égard au «lourd héritage et l’ampleur de la destruction», comme l’avait à maintes reprises souligné le locataire du Palais de Carthage. 

Comme devant un tableau de bord

A l’occasion de la tenue de cette première réunion du CGP, sept grands projets ont été passés en revue avec, en sus, l’examen minutieux des raisons ayant conduit au blocage de leur exécution et les mesures urgentes visant à leur réalisation dans les plus brefs délais.  Il y a lieu de citer à ce propos, les travaux de reconstruction du stade olympique d’El Menzah selon les normes internationales en vigueur, la reconstruction du bâtiment principal de l’hôpital universitaire Hédi Chaker à Sfax, la finalisation du projet de construction de l’hôpital régional de Bir Ali Ben Khalifa, le lancement immédiat de la réalisation du projet de plateforme des marchés de production dans le centre du pays.

Le CGP a aussi décidé de valider les crédits prévus pour la réhabilitation et l’entretien des abattoirs de la société Ellouhoum  et a autorisé le démarrage des études nécessaires pour l’exploitation du complexe d’abattage de viande rouge à Ben Guerdane. S’ajoute à cette panoplie de mesures concrètes, la demande déposée auprès de l’Office national d’assainissement en vue de procéder à la connexion rapide de la zone franche de Ben Guerdane à la nouvelle station d’épuration, et la finalisation des démarches administratives nécessaires pour accorder au projet une subvention d’investissement. C’est comme si le Chef du gouvernement s’était doté d’un tableau de bord pour améliorer la performance au niveau de l’exécution et répondre aux attentes des citoyens. Le message à saisir est bien clair. C’est un gouvernement d’action qui est appelé aujourd’hui à ne pas manquer le grand rendez-vous du changement sur tous les plans.

Quid des petits projets?  

Le pays dispose de nombreux atouts pour prendre son envol au cours de ce quinquennat, d’autant plus que divers observateurs internationaux et organisations soulignent régulièrement la stabilité dont il bénéficie, à la différence de plusieurs autres nations. Selon l’indice mondial de la paix «Global peace index 2024» publié par l’Institut pour l’Économie et la Paix, notre pays se place au 73 rang sur un total de 163 pays, devançant les autres pays du Maghreb et bien d’autres pays arabes et occidentaux. N’en déplaise aux détracteurs, qui vivent dans un monde fictif imbu de faux triomphes sur les réseaux sociaux, confondant étrangement le monde réel et celui de la fiction.

Il est toutefois bien utile de chuchoter à l’oreille de nos décideurs de ne pas reléguer aux calendes grecques certains petits projets qui ont plus d’effet sur le citoyen et sont donc plus visibles que les grands projets, notamment en matière de propreté, de gestion de déchets dans les villes, d’innovation et de création sur le plan des circuits touristiques et bien d’autres domaines. À ce titre, on rappelle qu’en Tunisie, et en dépit de l’année de tous les records en 2024 avec une hausse de plus de 8% enregistrée en termes de recettes en comparaison de l’année 2023, des projets d’installation de téléphériques dans certaines régions, en particulier à Ain Draham, Zaghouan, Sidi Bou Saïd, n’ont jamais été suivis de concrétisation. De tels petits projets sont susceptibles de booster davantage le secteur du tourisme en Tunisie.

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