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Création des sociétés communautaires : La mobilisation s’accentue de jour en jour

Une dynamique générale de mobilisation, de sensibilisation et d’engagement citoyen tous azimuts bat son plein en vue d’accélérer, conformément aux directives réitérées du Chef de l’Etat, le processus de création des sociétés communautaires. L’ambition suprême est de fournir tous les efforts possibles en vue de moderniser les législations y afférentes, responsabiliser les créateurs de ces sociétés, les faire bénéficier de l’encadrement et du suivi requis pour garantir la réussite du processus

La Presse — Que faut-il faire dans le but de lever les obstacles qui freinent toujours le processus de création des sociétés communautaires, en dépit de tous les avantages décidés en faveur des créateurs de ces sociétés, plus particulièrement les jeunes à l’intérieur du pays et malgré la dynamique de mobilisation générale en vue de faciliter le financement de ces mêmes sociétés et d’offrir aux promoteurs les meilleures conditions d’encadrement et de suivi afin d’assurer la réussite de ces projets ?

La question a été posée, par les commentateurs et les politologues à plusieurs reprises, eu égard à l’attention particulière et au suivi constant que le Président de la République porte au succès de ce processus qui constitue l’un des fondements essentiels sur lesquels repose le  programme présidentiel fondant le projet d’édification de la troisième République.

Le Chef de l’Etat ne cesse d’appeler, à chacune de ses rencontres régulières avec le Chef du gouvernement, le ministre des Affaires sociales, la secrétaire d’Etat en charge des Sociétés communautaires et aussi lors des visites inopinées qu’il effectue dans les régions, à faire en sorte que les structures administratives, les banques et les associations encadrant les jeunes dans les régions de l’intérieur, se mobilisent davantage afin que le rythme de création des sociétés communautaires s’accentue encore plus et que les entraves à caractère administratif ou de financement s’estompent, voire disparaissent à jamais.

La secrétaire d’Etat chargée des Sociétés communautaires, Hasna Jiballah, a eu le courage, lors d’une Journée d’information organisée, dimanche 19 janvier, à Kasserine, de mettre le doigt sur la plaie : «La législation actuelle, clame-t-elle, est le principal facteur bloquant le démarrage effectif du lancement des sociétés communautaires».

Elle précise encore : «Ce nouveau type de sociétés a vu le jour dans un environnement d’investissement régi par des lois anciennes». Aujourd’hui, des efforts sont  déployés pour mettre en place un climat d’investissement incitatif et des législations adaptées.

Et pour que le nombre de sociétés communautaires aille en augmentant et dépasse celui des 140 sociétés actuelles dont 21 seulement sont opérationnelles et pour qu’on parvienne à atteindre d’ici à fin 2025 cinq sociétés par délégation comme l’a annoncé il y a quelques semaines, la secrétaire d’Etat elle-même (ce qui équivaut à 5 sociétés multipliées par 350 délégations, soit près de 1.750 sociétés communautaires, avec une précision de taille : les sociétés communautaires ne concernent pas uniquement le secteur agricole et ne sont pas ouvertes exclusivement aux hommes, dans la mesure où les femmes y sont également impliquées), il est à relever que le secrétariat d’Etat s’active, déjà, en matière de sensibilisation et d’information. On apprend, en effet, qu’une plateforme électronique entrera bientôt en service pour faciliter la création des sociétés communautaires.

La plateforme fonctionnera en coordination avec le registre national des entreprises (RNE), outre la publication imminente d’un guide de procédure explicitant comment l’on peut lancer une société communautaire, avec une version en braille destinée aux malvoyants, ce qui dénote la volonté constante des plus hautes autorités de l’Etat, en premier lieu, le Président de la République, de faire en sorte que toutes les catégories sociales, sans exclusion ni marginalisation, soient impliquées pleinement, en toute responsabilité et conscience, dans l’œuvre nationale de développement intégral et durable.

Faut-il indiquer à l’intention de ceux qui hésitent encore à s’investir dans la création de sociétés communautaires dans des domaines où la rentabilité n’est pas garantie à cent pour cent, que dans les régions de l’intérieur du pays, à l’instar de la région El Abadlia (Sbeïtla), on a procédé à la mise en œuvre d’une société communautaire, entrée déjà en activité, spécialisée dans le transport des ouvrières agricoles.

Le geste dénote une symbolique portant des significations profondes : on n’attend plus que les responsables régionaux ou les investisseurs privés prennent des décisions au profit des ouvrières agricoles, ce sont plutôt, ces mêmes ouvrières qui se prennent en charge et décident de créer leur propre société.

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