La commission de pilotage régionale du projet du parc géologique de Dkhil, situé dans le sud-est de la Tunisie, s’est réunie ce mercredi au siège du Bureau de Développement du Sud à Médenine.
L’objectif de cette rencontre était de suivre l’avancement du projet, de renforcer sa valorisation et de discuter des progrès réalisés concernant le dossier d’inscription du parc dans la liste des parcs géologiques mondiaux de l’UNESCO. Par ailleurs, les participants ont examiné le programme de travail pour l’année 2025.
Lors de la présentation du parc, le responsable du projet, Mohsen Ben Hussein, a indiqué que celui-ci s’étend sur l’ensemble de la région de Dkhil, couvrant 6 000 km² et incluant les gouvernorats de Gabès, Médenine et Tataouine. Le parc constitue un espace riche en patrimoine géologique, avec des sites uniques sur les plans historique, géologique et géographique. Il abrite des vestiges datant des ères anciennes, tels que des fossiles de dinosaures, des fossiles marins et végétaux, qui témoignent de la diversité de la couverture forestière de la région il y a des millions d’années. Il inclut également des sites anthropologiques, archéologiques, ainsi que des palais berbères.
Mohsen Ben Hussein a rappelé que, le 28 novembre dernier, la Tunisie a soumis un dossier à l’UNESCO pour proposer l’inscription du parc géologique de Dkhil en tant que parc mondial de l’UNESCO, en raison de son patrimoine géologique exceptionnel. Il a souligné que cette année sera déterminante pour le projet, avec la visite d’une équipe d’experts qui évaluera le parc et rédigera un rapport à soumettre à l’UNESCO.
Ce parc vise plusieurs objectifs, notamment l’essor du développement local, la promotion de l’éducation et de la formation, ainsi que la valorisation du tourisme géologique scientifique. Il ambitionne ainsi de devenir un véritable pôle d’attraction touristique.