Accueil A la une Tunisie – Cliniques privées : ce que la nouvelle loi sur les chèques change pour les patients

Tunisie – Cliniques privées : ce que la nouvelle loi sur les chèques change pour les patients

La nouvelle loi sur les chèques est en passe de chambouler totalement les transactions financières et les relations entre les clients et les prestataires de service.
Les effets de cette nouvelle réglementation ont déjà commencé à se faire sentir pour la grande majorité des cliniques privées qui ont été contraintes de remettre de l’ordre dans leur système de facturation, à la lumière de cette nouvelle réglementation.
En attendant l’entrée en vigueur des nouveaux chèques d’ici le mois prochain, les établissements hospitaliers privés ont déjà pris la décision de refuser désormais les chèques de garantie et antidatés pour tout patient admis dans un de leurs services.
Supposons qu’une personne souffrante est admise au cours de cette semaine aux urgences, elle devra régler les frais de son hospitalisation qui incluent les soins, les radios, les actes médicaux et chirurgicaux ainsi que divers autres prestations, soit avec sa carte bancaire ou en espèces sonnantes et trébuchantes.
Exceptionnellement si elle ne dispose que d’un seul moyen de paiement, à savoir son carnet de chèques, elle pourra régler le montant exigé au moyen d’un chèque, mais à condition qu’il soit encaissable immédiatement, tout en se portant garante qu’elle dispose des provisions suffisantes dans son compte pour régler la facture de son hospitalisation.
Le problème se posera pour les actes chirurgicaux lourds dont le coût est élevé, voir très élevé et qui pourront difficilement être réglés en espèces par les patients sachant que certaines cliniques avaient l’habitude de faire preuve de souplesse en acceptant le règlement par facilité, par le biais des chèques, des frais d’hospitalisation très élevés.
« En attendant le recours aux nouveaux chèques comme nouveau moyen de paiement, nous n’acceptons que les chèques immédiatement encaissables ou le règlement par espèce ou carte bancaire.
Notre service de facturation est actuellement en train de résoudre le problème des anciens chèques que nous avons dans le système. Les personnes qui seront admises dans nos services n’auront pas d’autre choix, que de régler en espèces les frais de leur hospitalisation.
C’est vrai que ce n’est pas évident pour les patients surtout si le coût des soins est très élevé. Mais il aurait fallu y penser avant et trouver des solutions adéquates », a déclaré un agent du personnel administration d’une clinique privée de la capitale.
Bref, il ne fera pas bon d’être hospitalisé dans une clinique au cours de cette période transitoire.

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Charger plus par Imen Haouari
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