Accueil A la une l’oléiculture en Tunisie face aux changements climatiques

l’oléiculture en Tunisie face aux changements climatiques

Le thème « L’oléiculture en Tunisie et les défis climatiques » a été au centre d’un séminaire scientifique organisé, vendredi, à la Faculté des sciences et techniques de Sidi Bouzid, en partenariat avec l’organisme fondateur des Journées internationales de l’agriculture, du 22 au 26 janvier, en présence d’un nombre de professeurs, de chercheurs, d’étudiants, d’investisseurs et de personnes intéressées par le secteur de l’agriculture.

Le professeur assistant à la Faculté des Sciences et Techniques de Sidi Bouzid, Hafeth Hajlaoui, a déclaré à la TAP que ce séminaire fait partie d’un certain nombre d’activités organisées par la faculté dans le cadre des Journées internationales de l’agriculture, et qu’il aborde les défis les plus importants auxquels est confrontée l’oléiculture en Tunisie, notamment les défis climatiques, les maladies et la pénurie d’eau ainsi que les moyens de surmonter ces défis. Pour sa part, le professeur et directeur de l’Institut Zaytouna à Sfax, Bechir Ben Rouina, a souligné que la forêt tunisienne est composée d’ arbres pluviaux (plus de 40 %) et d’arbres irrigués. Les ressources forestières majoritairement dépendantes des pluies ont beaucoup souffert du manque de précipitations au cours des cinq dernières années, ce qui a ouvert la voie à l’introduction de nombreuses nouvelles variétés d’olives.

Imen Salati, enseignant au centre de biotechnologie à Borj Sedria, a expliqué que la compétitivité du secteur de l’huile d’olive passe par la valorisation de ce secteur, la préservation de ses caractéristiques locales, ajoutant qu’il tirer profit des différentes innovations en développant des stratégies visant à développer l’olive tunisienne, tout en veillant à préserver les spécificités des variétés d’huile d’olive tunisiennes qui lui ont permis d’occuper les premiers rangs à l’échelle mondiale dans la plupart des manifestations et des marchés.

Le symposium a également comporté d’autres interventions, dont une intervention du professeur Francesco Rossini de l’Université de Tuscia, Italie, sur la nécessité d’utiliser de nouveaux engrais pour les cultures afin de faire face au changement climatique, une intervention du professeur Mohamed Hachicha sur l’utilisation de l’eau non traditionnelle dans l’agriculture pour s’adapter au changement climatique, et une intervention du professeur Rabah Hajlaoui sur l’impact du changement climatique sur l’émergence de maladies chez les oliviers et les arbres fruitiers.

Charger plus d'articles
Charger plus par La Presse
Charger plus dans A la une

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *