«LES défis que rencontre, aujourd’hui, l’Afrique, notamment aux plans économique et social, ne peuvent être relevés de manière individuelle».
Comme à son habitude, le Président de la République choisit le langage de la vérité et de la clarté en identifiant les entraves qui se dressent encore devant la marche du continent africain sur la voie de la prospérité et du progrès et qui empêchent les Africains de tirer profit des importantes richesses naturelles et des grandes opportunités de promotion économique et sociale qui leur sont offertes.
En recevant, jeudi 23 janvier, le ministre mauritanien de l’Economie et des Finances qui lui a remis un message écrit de son homologue mauritanien, le Président Mohamed Ould El-Ghazouani, le Chef de l’Etat ne s’est pas contenté d’insister sur l’importance du renforcement de la coopération bilatérale, déjà considérée comme ayant atteint le stade de relations privilégiées.
Il a aussi plaidé, comme il l’a déjà fait à plusieurs reprises lors de ses participations aux Sommets africains, pour la mise au point «d’une approche africaine collective et solidaire, basée sur une réflexion commune et des concepts innovants afin de permettre aux pays africains de mettre à contribution leurs ressources humaines et d’exploiter leurs richesses naturelles et de devenir ainsi des acteurs influents sur la scène internationale».
Ainsi, en procédant à une lecture approfondie du message présidentiel, l’on saisit que les Africains sont, désormais, condamnés à penser ensemble, à agir de concert et à s’investir dans les meilleures stratégies à mettre en œuvre afin de pouvoir faire entendre leur voix sur la scène internationale, à imposer le continent comme un partenaire à part entière dans les processus économique et politique international, lequel processus constitue, à l’heure actuelle, la résultante logique des transformations et des mutations bouleversant le monde d’aujourd’hui à un rythme effréné.
Et le message de la Tunisie ainsi que son engagement continu à voir l’Afrique se prendre en charge et occuper la place qui lui revient de droit, dans le concert des nations, participent, comme ne se lasse pas de le rappeler le Président, d’abord, de son attachement à son appartenance africaine et de sa fidélité à la vision unificatrice des pères fondateurs de l’Organisation de l’unité africaine (OUA).
Aujourd’hui, le devoir commande de tirer les leçons du passé, d’en corriger les erreurs et de bâtir ensemble l’avenir du continent.