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La France, première destination mondiale du tourisme 100 millions de visiteurs étrangers 

La Presse — Selon l’ONU Tourisme, la France et l’Espagne ont annoncé successivement des records de fréquentation. La France a accueilli 2 millions de visiteurs de plus par rapport à 2023. Elle a récolté des recettes de 71 milliards d’euros. Elle garde ainsi sa position de première destination mondiale, mais reste concurrencée par l’Espagne qui, avec moins de visiteurs, génère plus de recettes.  Avec 94 millions de visiteurs étrangers, l’Espagne a engrangé 126 milliards d’euros de recettes. Cela vient en partie du fait que les visiteurs restent plus longtemps.

La France est de plus en plus concurrencée par les pays du sud de l’Europe, comme l’Italie, l’Espagne ou la Grèce. Pour parvenir à capter la clientèle plus longtemps, le ministère de tutelle annonce une double priorité : faire de la France la première destination du tourisme durable d’ici 2030 et améliorer l’offre hôtelière. «Il faut construire de nouveaux hôtels, en particulier haut de gamme», précise-t-il. Il y a 31 palaces en France, et 18 candidats à la distinction cette année. C’est une bonne nouvelle. Mais nous devons travailler sur toutes les gammes et dans l’ensemble, nous avons un parc vieillissant d’hôtels et de restaurants », ajoute-t-il.

En 2024, pour l’ensemble de la clientèle internationale, les nuitées sont en hausse de 7,3 %, portées par l’hébergement locatif (+16,4%), selon un communiqué du ministère du tourisme. Les Américains, avec des nuitées en hausse de 5 %, deviennent une clientèle incontournable avec un fort pouvoir d’achat.

Les recettes internationales ont progressé au total de 12 % sur un an, tirées par les clientèles belges, anglaises, allemandes, suisses et américaines. La clientèle asiatique revient en France mais le nombre de visiteurs chinois reste inférieur de 60 % à celui d’avant-pandémie. Les visiteurs japonais sont eux, 30 % moins nombreux qu’en 2019. Les perspectives du premier trimestre 2025 sont très bonnes avec une fréquentation en hausse, ajoute le communiqué. Le taux d’occupation des hôtels dans la capitale est en hausse de 7 points en janvier 2025 et de 4 points en février.

Tunnel Maroc-Espagne Une entreprise allemande se chargera de l’étude de faisabilité

Le projet du futur tunnel reliant le Maroc à l’Espagne avance et une nouvelle étape vers la concrétisation de ce mégaprojet vient d’être franchie. La Société publique espagnole d’études pour la communication fixe à travers le détroit de Gibraltar (Secegsa), qui pilote ce mégaprojet, a choisi une entreprise, filiale de l’Allemand « Herrenknecht », un des leaders mondiaux dans la construction de tunneliers, pour réaliser l’étude de faisabilité de cette infrastructure ferroviaire sous-marine.

Le détroit de Gibraltar est un goulot d’étranglement pour le trafic entre l’Afrique du Nord et l’Europe. Un tunnel augmenterait considérablement l’efficacité du transport de marchandises et de passagers, rapporte un média basé à Londres. Selon la même source, l’étude de faisabilité portera principalement sur deux aspects extrêmement complexes, à savoir ; la technologie et la logistique du tunnel.

Pour rappel, « Secegsa » avait déjà officialisé, le 6 novembre dernier, un contrat de location avec option d’achat de quatre sismomètres sous-marins, pour un montant de près de 500.000 euros, auprès de la société « Tekpam Ingeniera ». Ces appareils, capables d’atteindre jusqu’à 6.000 mètres de profondeur et de fonctionner sur une période de 6 à 24 mois, permettront d’étudier la sismicité de la zone du détroit, où devrait passer ce futur tunnel ferroviaire.

D’après la société, cette infrastructure, d’une longueur de 42 kilomètres, dont 27,8 kilomètres sous l’eau, permettrait, à moyen terme, le transit de plus de 13 millions de tonnes de marchandises et de 12,8 millions de passagers par an.

A partir du 1er janvier 2025 La collecte des déchets textiles est obligatoire en Europe

A partir du 1er janvier 2025, les Etats membres de l’Union européenne devront organiser la collecte systématique des déchets textiles. Suivant une directive européenne, il s’agit de mettre fin à l’ère des vêtements jetables. Il est actuellement nécessaire de se tourner vers le développement d’une nouvelle industrie à l’échelle de l’Europe tirant tout le parti possible des habits usagés, et ce, pour des soucis écologiques.

En Europe, et depuis quelques années, la consommation de vêtements par habitant a fortement augmenté à cause de la fast-fashion et de l’ultra fast-fashion, incarnée par un bon nombre d’enseignes.

Ce modèle pousse à la surconsommation, accroît la quantité de déchets et complique leur gestion. Les consommateurs africains et asiatiques, qui achetaient la majeure partie des stocks de seconde main européens, préfèrent de plus en plus l’ultrafast-fashion neuve.

La réglementation qui entre en vigueur va contribuer à la canalisation des vieux vêtements et de faciliter ainsi leur circulation dans l’Union afin de voir émerger une industrie du recyclage européenne. En effet, tous ces déchets vont être considérés comme une ressource, plutôt qu’un problème exportable. Cependant, de nombreux défis doivent être relevés. Selon les statistiques, un vêtement usagé sur deux seulement peut être aujourd’hui réutilisé. Le recyclage des matières premières qui composent les autres est plus coûteux que leur incinération ou leur enfouissement, au point que 1 % seulement de ces déchets textiles sont recyclés. Un défi un relever, d’après les experts.

Pétrole en Afrique Deux pays dans le top 5

L’Afrique représente une réserve stratégique majeure d’hydrocarbures, avec des gisements significatifs répartis entre plusieurs régions du continent. Les pays africains, membres de l’Opep, contribuent activement à la régulation du marché pétrolier mondial, participant aux décisions qui influencent les cours de l’or noir. Le Nigeria domine traditionnellement la production continentale, suivi par d’autres acteurs clés comme la Libye et l’Algérie.

La production pétrolière algérienne atteint 907.000 barils quotidiens en 2024, positionnant le pays au troisième rang africain. Cette performance, en retrait par rapport aux 973.000 barils de 2023, résulte d’une stratégie délibérée. L’Algérie a choisi de réduire sa production de 51.000 barils par jour depuis janvier 2024, auxquels s’ajoutent 48.000 barils supplémentaires depuis mai 2023. Ces ajustements témoignent de l’engagement du pays envers les accords Opep+, visant à maintenir l’équilibre du marché pétrolier mondial jusqu’au premier trimestre 2025.

Le paysage pétrolier africain révèle des trajectoires divergentes en 2024. Le Nigeria consolide sa position dominante avec 1,41 million de barils quotidiens, soit une progression de 7,1% par rapport à 2023. Cette croissance découle notamment des efforts déployés contre le vol de pétrole et le sabotage d’infrastructures. La Libye maintient sa deuxième place malgré une production fluctuante de 1,11 million de barils par jour, perturbée par les tensions entre les gouvernements de l’Est et de l’Ouest. Le Congo, le Gabon et la Guinée équatoriale complètent le tableau avec respectivement 225.000, 212.000 et 57.000 barils quotidiens.

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