Les représentants de la Banque mondiale ont réaffirmé, lors d’une séance de travail avec l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), leur engagement à soutenir le processus de développement en Tunisie. Ils ont exprimé leur appui aux programmes de réforme visant à renforcer une croissance inclusive et à favoriser la création d’emplois. À cette occasion, ils ont également souligné la poursuite de la coopération en matière de formation professionnelle.
Lors de cette réunion tenue mardi, les représentants de la Banque mondiale ont mis l’accent sur leur soutien aux réformes destinées à dynamiser les secteurs économiques, à travers des programmes de travail conjoints. Ils ont notamment abordé la nécessité de lutter contre l’économie informelle, d’accélérer la transition énergétique en favorisant les énergies alternatives, de renforcer le financement des entreprises, de soutenir le développement du secteur numérique et des startups, ainsi que d’aider l’agriculture à s’adapter aux changements climatiques, notamment grâce aux projets de dessalement de l’eau.
De leur côté, les responsables de l’UTICA ont mis en avant les réformes essentielles pour relancer la croissance, attirer les investissements et renforcer la compétitivité de l’économie tunisienne. Ils ont insisté sur l’importance d’améliorer le cadre législatif en matière d’investissement et de change, tout en appelant à une coordination accrue pour relever les défis actuels. Parmi les priorités évoquées figurent la souveraineté alimentaire, la sécurité énergétique et la résilience économique face aux crises mondiales.
Les échanges ont également porté sur l’état actuel de l’économie tunisienne, les défis qu’elle affronte et les mesures à adopter pour garantir une reprise économique durable. Les responsables ont souligné que plusieurs secteurs prometteurs ont accumulé des expériences et enregistré des réussites, mais nécessitent un soutien renforcé pour franchir la conjoncture difficile que traverse l’économie mondiale.
Enfin, les participants ont abordé la résilience du secteur privé et de l’économie nationale face aux bouleversements survenus depuis 2010, notamment la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine. L’accent a été mis sur la nécessité d’une stratégie concertée pour assurer une stabilité économique durable et une croissance soutenue.