Le ministère du Tourisme, en coordination avec tous les intervenants, œuvre à mettre en place une nouvelle stratégie du tourisme tunisien basée sur la pérennité, la création et la responsabilité et cherche à travers plusieurs programmes et initiatives à consolider la position de la Tunisie en tant que destination touristique de premier plan ainsi qu’à faire contribuer le secteur du tourisme au développement économique et social dans les différentes régions de la République, a déclaré le ministre du tourisme, Sofiane Tekaya.
Lors de l’ouverture du troisième forum régional organisé par le gouvernorat de Sousse et placé sous le thème « Vers la promotion d’un pôle touristique régional intégré et diversifié : Tourisme durable et développement inclusif », le ministre du Tourisme a mis en exergue l’importance du secteur du tourisme et des industries traditionnelles, à l’instar de l’artisanat, en tant qu’une des industries les plus en vue dans le monde et en Tunisie en termes de création de richesses et d’emplois et de contribution directe au développement économique et social, ainsi que son rôle dans le rayonnement de l’image de la Tunisie à l’étranger et le renforcement de sa compétitivité pour attirer les touristes et les investissements et l’enracinement de l’identité nationale et de l’esprit d’appartenance. Dans ce contexte, il a souligné que le ministère du tourisme œuvre à promouvoir et à valoriser les différentes régions de la République, ainsi que les richesses, les atouts naturels et le patrimoine culturel matériel et immatériel, à promouvoir le tourisme alternatif, à soutenir les collectivités locales et à encourager la création d’entreprises locales, dans le but de faire de la Tunisie une destination touristique de premier plan à l’échelle régionale et mondiale.
Dans ce contexte, le ministre a appelé à agir et à se concentrer sur l’amélioration de la qualité du produit, la diversification de l’offre touristique, le développement de l’infrastructure et de la logistique, l’attention accrue portée à la propreté et à l’esthétique de l’environnement, et la mise en place de programmes de formation plus en phase avec les exigences des professionnels.