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La Presse — La Tunisie est en train de mener une “guerre de libération”, un concept que le Président de la République n’a jamais cessé de répéter pour assurer que le pays se trouve fermement engagé dans une œuvre de longue haleine pour réaliser les aspirations du peuple vers le développement durable et global avec l’objectif essentiel d’une qualité de vie meilleure.
Dans le même ordre d’idées, le Chef de l’Etat a affirmé que la réussite de cette bataille exige la conjugaison des efforts de toutes les parties concernées et la nécessité, pour toutes les autorités, aussi bien à l’échelle nationale que locale, d’assumer leurs responsabilités dans le but évident de réussir le processus mis en route afin de faire émerger une Tunisie nouvelle capable de faire une entrée de plain-pied dans le concert des pays avancés.
Ainsi et dans le cadre de son souci de mener à bon port l’action de restitution des biens confisqués, le Président Kaïs Saïed n’a pas hésité à prendre des décisions courageuses et positives en vue de concrétiser le contenu du rapport d’Abdelfattah Amor destiné à récupérer ces biens spoliés et censés retourner de plein droit au peuple tunisien.
L’espoir renaît, par conséquent, quant à la sérieuse opportunité de reprendre les deniers de l’Etat et clore un dossier qui fait, depuis plus de douze ans, du surplace à cause de l’absence de sens des responsabilités chez certains dirigeants de l’administration et autres mécanismes, pourtant censés suivre la même politique d’un Etat uni, unifié et patriotique.
En tous les cas, le rappel à l’ordre lancé par le Chef de l’Etat aux différentes hiérarchies parmi les responsables à l’échelle nationale et régionale ne peut que redonner de l’espoir au peuple qui veut bénéficier de tous ses droits et biens dans le cadre de l’Etat social promis au plus haut de l’échelle de la magistrature suprême.
En effet, le Président de la République a été clair, à maintes reprises, dont l’une lors d’une visite inopinée dans les gouvernorats de Sidi Bouzid et de Kairouan, en réaffirmant que le «peuple tunisien mène aujourd’hui une guerre de libération nationale dont il en sortira victorieux, car il ne tolère rien d’autre que la victoire contre les lobbies qui cherchent à tourmenter les citoyens dans les divers aspects de la vie».
Dans une autre déclaration, le Chef de l’Etat a mis en avant l’importance d’accélérer les processus d’audit des nominations pour assainir l’administration et de tenir responsables ceux qui entravent les projets inachevés malgré les fonds disponibles tout en précisant que la Tunisie est carrément engagée dans une guerre de libération nationale, où la victoire du peuple est la seule option.
Plus encore, dans une allocution télévisée à l’adresse des Tunisiens, donc vue et entendue en direct, le Président Kaïs Saïed a indiqué, en substance, que la guerre menée par la Tunisie est «une guerre de libération et non de criminalisation» sachant qu’il s’agit, selon les propres termes du Chef de l’Etat, d’une bataille de «longue haleine afin de libérer le pays de ceux qui l’ont ruiné durant une période d’une dizaine d’années, qualifiée de décennie noire».
Le Président de la République suit, selon son projet, une approche ferme destinée à répondre aux aspirations du peuple grâce à une action gouvernementale en «parfaite harmonie et en respect des principes fondamentaux et contraignants de la Constitution tunisienne», dans la mesure où chaque responsable est tenu de résoudre les problèmes des citoyens dans le respect de la cohésion et de la coordination de toutes les institutions de l’Etat.
En un mot, avec le Président de la République, les Tunisiens se sentent rassurés quant à la réalisation des objectifs visés par le peuple dans le cadre de la guerre dite de libération dans l’objectif de rendre aux citoyens ce qui leur revient.