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Karim Hrass, membre du bureau exécutif de la Confédération des entreprises citoyennes “Conect”, a affirmé ce lundi 10 février 2025 que l’intelligence artificielle représente une véritable révolution mondiale. Selon lui, le sommet sur l’intelligence artificielle organisé par la France s’inscrit dans une démarche pragmatique, en phase avec les développements actuels dans ce domaine.
Lors de son ipassage sur les ondes d’une radio privée, Hrass a précisé que pour l’Europe, l’intelligence artificielle n’est plus uniquement une question industrielle ou économique, mais aussi stratégique, notamment en matière de défense. “Ceux qui ne maîtrisent pas l’intelligence artificielle ne pourront pas garantir le contrôle de leurs territoires”, a-t-il souligné.
Il a également évoqué la position de l’Europe, qui se trouve désormais au cœur d’une véritable compétition mondiale, cherchant à mettre en place un vaste centre de données (data center) et à développer une infrastructure numérique de grande envergure. Toutefois, il a précisé que le succès de ces projets en Europe n’est pas encore assuré.
Hrass a ensuite expliqué que la France et l’Europe s’efforceront d’attirer des talents en provenance de Tunisie et d’Afrique, soulignant que l’intelligence artificielle touche désormais tous les secteurs, sans exception. Il a insisté sur l’importance de se préparer aux nouveaux métiers que cette révolution technologique engendrera.
“L’intelligence artificielle est un bouleversement majeur qui transforme profondément le monde. Elle concerne désormais aussi les enjeux de sécurité et de gestion des frontières”, a-t-il ajouté.
Hrares a ensuite souligné la nécessité pour la Tunisie d’étudier cette question de manière approfondie. Il a indiqué que l’Algérie dispose d’un potentiel considérable, et que des collaborations entre les deux pays seraient possibles pour développer des projets d’envergure. Il a également mentionné la Libye, précisant qu’il est crucial de ne pas travailler de manière isolée, mais de renforcer la coopération régionale. Dans ce même cadre, il a suggéré la création de villes intelligentes dans les régions frontalières comme projet stratégique pour l’avenir.