Le processus de réforme doit être d’une portée globale et ne se limiter plus seulement aux organismes ayant déjà fait l’objet d’audits ou de suivis, a recommandé le Haut Comité du Contrôle Administratif et Financier (HCCAF) dans son 29ᵉ rapport annuel, dont une copie a récemment été remise au chef du gouvernement.
Le Haut Comité souligne que cette réforme doit concerner l’ensemble des organismes publics et parapublics.
Tout en exprimant le souhait que les recommandations de ses rapports annuels servent de point de départ pour engager des réformes profondes en matière de gestion publique, le Haut Comité met en garde contre la persistance de nombreuses irrégularités, qui continuent malheureusement de prévaloir dans un grand nombre d’organismes publics.
Face à la répétition de ces irrégularités, qui risquent de se transformer en un phénomène “structurel”, selon le Haut Comité, le rapport préconise une approche “horizontale” visant à s’attaquer aux racines profondes du problème. Il recommande, à cet égard, une révision en profondeur des textes législatifs et réglementaires, désormais obsolètes face aux nouvelles tendances de la gestion publique.
