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Le ministre des Transports, Rachid Ameri, a indiqué que son ministère suivait de près l’enquête administrative lancée suite à l’agression d’un citoyen tunisien, survenue le mardi 11 février à la station de bus “Habib Thamer” à Tunis, par des agents de la société Transtu. Ces derniers ont été immédiatement suspendus, interrogés et seront soumis à un conseil de discipline.
Dans un communiqué, le ministre a présenté ses excuses, en son nom personnel et au nom de l’ensemble des agents du secteur des transports, exprimant son profond regret face à ce comportement irresponsable et choquant envers un citoyen se trouvant dans un espace public. Ce dernier n’avait pour objectif que d’exercer son droit légitime à un transport sûr et adéquat.
Le ministre a fermement souligné que ces agissements, bien qu’isolés, sont totalement incompatibles avec les principes de l’administration publique et les valeurs des agents publics. Il a insisté sur le fait qu’une telle conduite ne saurait être tolérée et que des mesures disciplinaires strictes seraient prises, conformément aux lois en vigueur, pour rétablir la justice envers la victime et préserver l’image de l’institution publique, porteuse du drapeau et de l’emblème de la République.
Ameri a également rappelé que, malgré les efforts déployés par l’État pour améliorer la qualité des services et garantir la sécurité des déplacements des citoyens, conformément aux directives du président de la République, de tels incidents restent inacceptables. Ils sont en contradiction totale avec les objectifs et la politique de l’État.
Enfin, il a précisé que toutes les réunions de travail, les visites sur le terrain et les activités menées dans le secteur des transports comportent des recommandations visant à renforcer la formation et la sensibilisation des agents, afin de souligner l’importance de leur mission et de leurs responsabilités professionnelles.