Lors d’une conférence de presse tenue jeudi à Tunis, les représentants des docteurs chercheurs dans différentes disciplines ont appelé à la régularisation définitive de leur situation professionnelle, réclamant des décisions claires qui garantissent la reconnaissance de leur expertise, de leurs diplômes et de leur parcours professionnel.
Lors de la conférence de presse, les intervenants ont souligné que des soupçons de corruption ont été enregistrés dans le recrutement des professeurs de l’enseignement supérieur et des dépassements en relation avec les commissions de recrutement, appelant à la nécessité d’ouvrir une enquête.
Hamda Kouka, docteur en sociologie, a appelé le président de la République à intervenir pour régler la situation des titulaires de doctorat à travers la publication de décrets réglementaires et en trouvant des solutions pour les intégrer dans l’enseignement supérieur, dans d’autres ministères ou dans des structures de recherche.
Pour sa part, Abderahim Khelifi, docteur en sciences de l’éducation au chômage depuis 1994, a appelé au redressement de la situation des docteurs en les recrutant selon leurs grades et diplomes et en annulant les contrats précaires.
Il a indiqué que le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique tente d’entraver la régularisation de la situation des docteurs en prenant certaines décisions, telles que la réintgération des enseignants détachés à l’étranger, la prolongation de l’âge de la retraite des professeurs d’université au-delà de 65 ans et le maintien de l’attachement des professeurs de l’enseignement secondaire.
