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Jamel Kcharem, qui a pris les commandes de l’équipe de Ben Guerdane, est d’emblée devant l’obligation de présenter la bonne recette
La Presse — La dernière victoire de l’USBG a été signée le 30 novembre 2024 face au CAB à Bizerte par 1 but à 0. Ça fait maintenant plus de deux mois que les “Jaune et Noir” sont sur leur faim avec 8 matches répartis entre 5 nuls et 3 défaites. Les statistiques en 18 journées parlent d’elles – mêmes : 2 succès, 9 nuls, 7 défaites, 12 buts marqués contre 19 encaissés. Ce bilan jugé négatif, en tout cas pas très flatteur avec 15 points et la douzième place du classement, a été derrière le départ de Mohamed Ali Mâalej et de son adjoint Nizar Sansa et la venue de Jamel Khcharem qui a sauté sur l’occasion pour prendre en main une équipe de Ben Guerdane à la croisée des chemins. Est-ce la bonne décision prise par le président du club Fethi Hlel qui a senti que l’USBG, après avoir été habituée à jouer dans le haut du tableau, n’est pas cette maison à l’abri de souffrir jusqu’à la fin du parcours pour sauver sa place en Ligue 1?
Un dispositif moins équilibré
Ce qui est sûr, c’est que les faux pas répétés des “Jaune et Noir” ne sont pas dus à des choix tactiques qui n’ont pas donné leurs fruits. Le 3 – 5 – 2 auquel a opté l’entraîneur Mohamed Ali Mâalej marchait sur le plan défensif avec une bonne organisation qui a permis de tenir tête à plus d’une équipe dans ses bases et à rentrer avec le point du nul, le dernier en date étant celui ramené du Stade Azaiez Jaballah de Menzel Bourguiba face à un OB qui avait soif de victoire et un grand besoin de réhabilitation. Avec Jawhar Ben Hassen et Adem Taous sur les deux couloirs, Ghazi Abderrazak, Zied Machmoum et Skander Lâabidi comme charnière à trois devant le portier Noureddine Farhati comme excellent dernier rempart, la défense est devenue le point fort de l’équipe. C’est un acquis qui ne peut pas passer inaperçu. Mais si ça peut être un gage de sécurité pour ne pas perdre, ça ne suffit pas pour autant comme dispositif pour gagner. Le milieu de terrain a perdu sa pierre angulaire avec le départ de Khemaies Mâaouani et l’engagement durant le mercato hivernal de l’ex-demi du Club Africain, Houssem Souissi, n’a pas donné la stabilité nécessaire à ce secteur – clé. Le grand problème qui se pose maintenant c’est la fragilisation extrême du compartiment offensif avec le départ de ses trois fers de lance : Nassim Sioud, Houssem Habbassi et Ayoub Mcharek. C’est un coup très dur porté à l’équipe que l’entraîneur Mohamed Ali Mâalej n’a pas toléré et digéré et dont il n’a pas voulu endosser la lourde responsabilité. « Penser que le maintien est déjà assuré, chercher des ressources financières en « lâchant» ses meilleurs éléments, est une politique suicidaire qui sera chèrement payée», a-t-il affirmé avant de faire ses valises. Au président du club, Fethi Hlel, qui ne l’entend pas visiblement de cette oreille de prouver le contraire. Le match d’aujourd’hui face à une USM nouvelle version avec Faouzi Benzarti, qui a mis 5 buts au Carrelage de Gabès, est donc une première épreuve très dure pour l’USBG en vue d’essayer d’empocher les trois points et de commencer à sortir pour de bon de la zone rouge.